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Chapitre n°2

Diagnostic

manquant, …). À noter une augmentation récente de la vacance dans les zones

du périurbain tendu.

En termes de volume, le nombre de logements vacants est ainsi plus important

en littoral urbain tendu et dans l’intérieur rural : Saint-Jean-d’Angély, La Rochelle

et Rochefort sont les trois communes où le nombre de logements vacants a le

plus progressé entre 2007 et 2012

9

.

3.2.2 - L’enjeu des centres-bourgs

De nombreuses communes sont aujourd’hui confrontées à la dévitalisation

de leur centre-bourg. Augmentation du taux de vacance, fermeture de

commerces, vieillissement des résidents, baisse des services au public :

autant de problématiques qui se posent à de nombreux centres-bourgs.

Paradoxalement, ces polarités urbaines disposent d’atouts considérables

et constituent des zones de développement et d’investissement à venir.

En effet, source de développement économique local, de cohésion sociale,

l’existence de centres-bourgs animés et dynamiques dans les campagnes

ou les espaces périurbains représente un enjeu d’attractivité et d’équilibre

territorial majeur

.

L’enjeu en la matière est d’identifier de nouvelles voies, de renouveler les

pratiques d’urbanisme et d’aménagement, d’

imaginer autour de la question

de l’urbanisation des centres-bourgs de véritables modèles économiques,

de mener une réflexion sur l’image de ces centralités afin de favoriser le

réinvestissement des centres-bourgs de la Charente-Maritime.

La thématique, déjà présente dans le précédent Schéma Départemental de

l’Habitat 2012-2016 sous l’angle de la réhabilitation et du conventionnement

du parc existant, a été abordée lors des Conférences habitat de 2013 et 2015,

ce qui a permis d’amorcer le dialogue entre acteurs autour de cette question.

S’il touche en particulier les communes rurales, le phénomène est également

présent dans les villes de l’intérieur urbain : Saintes, Saint-Jean-d’Angély et Pons

y sont notamment confrontées en raison d’un marché qui, bien que plus faible,

est peu favorable à l’accession à la propriété en centre-ville. Sur ces zones, les

prix peu élevés du foncier attirent les primo-accédants, qui peuvent acquérir un

logement dans un lotissement ou le faire construire à l’extérieur de la ville, plutôt

que de réhabiliter un logement ancien qui ne correspond pas nécessairement

à leurs attentes.

Répartition des logements vacants en Charente-Maritime entre 1990 et 2012

selon le zonage territorial du SDH 2012-2016

Nombre de logements vacants en Charente-Maritime entre 2007 et 2012

selon le zonage territorial du SDH 2012-2016

Les communes littorales et insulaires connaissent une stabilisation du taux de

vacance, ce qui confirme la

forte tension du marché immobilier dans les

grandes agglomérations

de Charente-Maritime et résulte de leur attractivité

pour les ménages actifs et les retraités (résidences secondaires). Toutefois, des

poches de vacance peuvent subsister dans ces territoires, notamment les moins

tendus, là où l’offre est de moins bonne qualité.

En 20 ans, l’intérieur urbain a vu son nombre de logements vacants doubler,

en lien avec la perte d’attractivité des centres-bourgs et/ou l’obsolescence de

l’offre de logements (conception, consommation énergétique, espace extérieur

% logements

vacants en 2007

% logements

vacants en 2012

Nombre

de logements

vacants en 2012

Évolution entre

2007 et 2012

Charente-Maritime

6 %

7 %

28 260

+ 5 436

Littoral urbain tendu

6 %

6 %

8 594

+ 967

Littoral périurbain tendu

3 %

4 %

6 149

+ 1 819

Intérieur urbain

9 %

10 %

4 306

+ 833

Intérieur rural

9 %

10 %

9 211

+ 1 818

9. Le détail des données est disponibles en annexe.

Intérieur rural

Intérieur urbain

Littoral périurbain tendu

Littoral urbain tendu

Charente-Maritime

7,3%

6,6%

5,2%

10,8%

7,8%

6,0% 6,3%

3,7%

7,2%

8,2%

5,9% 5,9%

3,2%

9,0% 8,7%

6,9%

6,3%

4,4%

10,5%

9,9%

1990

1999

2007

2012