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Chapitre n°2
Diagnostic
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Charente-Maritime
5 621 4 018 4 500 5 541 4 678 4 922 4 462 3 135
Charente
2 539 1 827 1 802 1 803 1 367 1 245 1 262
738
Deux-Sèvres
2 709 1 643 2 296 1 854 1 346 1 165 1 182
871
Vienne
2 703 1 807 1 872 2 255 1 903 2 454 1 666 1 370
7. Une construction est dite « commencée » après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (fondations entreprises sur une
partie ou la totalité des constructions autorisées).
Avant la crise, la dynamique de construction en Charente-Maritime se
concentrait principalement sur le littoral périurbain tendu (plus de 2 600
logements autorisés en 2008) et l’intérieur rural (près de 2 000 logements
commencés en 2008).
À l’heure de la reprise, les dynamiques sont inversées. En termes de volume
global, la dynamique de construction est particulièrement forte sur les
littoraux
urbains tendus
. Ce chiffre élevé cache cependant de fortes variations en
fonction des années : entre 2009 et 2012, la hausse a été très forte, notamment
sur les communes de La Rochelle, Aytré, Périgny, Royan et Rochefort. Cela a
généré une densification du tissu urbain à proximité immédiate des grands
centres de la Charente-Maritime. Une nouvelle hausse a eu lieu en 2015 : elle est
soutenue, notamment, par la reconversion de la caserne Mangin à La Rochelle.
L’opération prévoit un nouveau quartier de 660 logements (dont 23 % de
logements sociaux ainsi que des logements en accession sociale à la propriété).
Le nombre de logements autorisés a globalement baissé dans l’Est du
département, mais les zones de l’intérieur urbain et de l’intérieur rural sont
soumises à des
enjeux différenciés.
L’intérieur urbain reste relativement
dynamique : la construction se concentre sur Saintes (1924 logements autorisés
entre 2007 et 2014), Surgères (1074 logements autorisés entre 2007 et 2014),
Saint-Jean-d’Angély (594 logements autorisés entre 2007 et 2014) et Saint-
Georges-des-Coteaux (342 logements autorisés entre 2007 et 2014). Les zones
de l’intérieur rural sont, au contraire, soumises à une faiblesse de la demande.
La construction se concentre au sein de communes situées sur l’axe La Rochelle-
Niort. C’est le cas notamment de Courçon (361 logements autorisés entre 2007
et 2014), Benon (253 logements autorisés entre 2007 et 2014) et Saint-Jean-de-
Liversay (214 logements autorisés entre 2007 et 2014).
Les
couronnes périurbaines
ont, quant à elle, connu une courte hausse entre
2009 et 2012. Cette hausse rend compte des phénomènes de périurbanisation
à l’œuvre sur le territoire, notamment dans les communes suivantes (chiffres
exprimés sur la période 2007-2014) :
n
Angoulins : 617 logements autorisés
n
La Tremblade : 590 logements autorisés
n
Sainte-Soulle : 553 logements autorisés
n
Les Mathes : 549 logements autorisés
n
Saint-Xandre : 536 logements autorisés
Logements commencés
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en ex-région Poitou-Charentes 2008-2015
Le nombre de logements commencés en Charente-Maritime est lui aussi près
de 3 fois supérieur à celui de la Charente, de la Vienne ou des Deux-Sèvres. Ces
départements ont vu leur nombre de mises en chantier chuter brutalement
lors de la crise immobilière, nombre qui continue de diminuer progressivement
au fil des années : dans les Deux-Sèvres, le chiffre de 2015 atteint à peine le
tiers du chiffre de 2008… Si la Charente-Maritime a connu un bref regain de la
construction pendant les années 2010-2011, le rythme de construction neuve
reste fragile.
Logements autorisés en Charente-Maritime entre 2008-2014
selon le zonage territorial du SDH 2012-2016
1 - intérieur rural
2 - intérieur urbain
3 - littoral périurbain tendu
4 - littoral urbain tendu
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2627
1892
1130
862
485
406
448
423
480
181
155
552
1628
2603
2151
1690
1670
1870
1307
1161
985
682
1474
1858
2435
2675
Source : Sitadel
3182
2523
2415
1937
1285
686