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Taux de croissance annuel

entre 2007 et 2012

Solde naturel

2007-2012

Solde migratoire

2007-2012

Département

+ 0,63 %

- 3 143

26 466

Littoral urbain tendu

- 0,10 %

- 2 214

1 087

Littoral périurbain tendu

+ 1,10 %

- 471

12 199

Intérieur urbain

+ 0,40 %

- 476

2 267

Intérieur rural

+ 1,10 %

18

10 913

ménages à venir s’installer au bord de l’océan : trois habitants sur dix habitent

une commune du littoral.

2.2 - Une croissance démographique freinée par la baisse du solde

migratoire

En 2007, la Charente-Maritime comptait 605 410 habitants. Lors du dernier

recensement de la population en 2012, elle comptait 628 733 habitants, soit

une augmentation de 0,6 % par an, légèrement supérieure à la moyenne de la

région Nouvelle-Aquitaine et à la moyenne nationale (0,5 % par an chacune),

ce qui en fait l’une des croissances les plus fortes de la région sur cette période.

Le solde naturel étant légèrement négatif, cette croissance démographique est

due exclusivement au solde migratoire. Après avoir fortement augmenté entre

1990-1999 et 1999-2007, il connaît un ralentissement et se retrouve à un niveau

plus bas qu’au début de la décennie 1990, pendant que le solde naturel reste

négatif.

Évolution du solde naturel et migratoire en Charente-Maritime

1990-2012

Malgré cette légère baisse, la Charente-Maritime reste un département

d’accueil qui continue d’attirer de nouveaux arrivants : c’est le département le

plus attractif de la région Nouvelle-Aquitaine après les Landes et la Gironde.

Croissance démographique en Charente-Maritime

selon le zonage territorial du SDH 2012-2016

Les zones côtières de la Charente-Maritime et notamment les grandes

agglomérations continuent de concentrer majoritairement la population.

Toutefois, les lieux de concentration de la population ne correspondent

plus nécessairement aux lieux de croissance démographique : alors que les

couronnes périurbaines attirent une part grandissante de la population, les

villes-centres de plus de 10 000 habitants sont en repli démographique entre

2007 et 2012

:

n

La Rochelle : - 4 %, passant de 76 848 habitants à 74 123 habitants

n

Saintes : - 3 %, passant de 26 401 à 25 645 habitants

n

Rochefort : - 5 %, passant de 25 999 à 24 698 habitants

n

Royan : - 4 %, passant de 18 424 à 17 690 habitants

Ce phénomène n’est pas propre au département de la Charente-Maritime. Un

certain nombre de grandes communes urbaines de Nouvelle-Aquitaine perdent

des habitants, comme Pau, Limoges, Brive-la-Gaillarde ou Châtellerault. Seule

Bordeaux échappe à la tendance et continue de gagner des habitants.

L’espace périurbain est le principal bénéficiaire du départ des habitants des

villes-centres. Plusieurs intercommunalités gagnent ainsi en population :

n

La Communauté de Communes Aunis Atlantique : + 18,2 %

n

La Communauté de Commune Aunis Sud : + 11,3 %

n

La Communauté de Commune de Gémozac et de la Saintonge Viticole et la

Communauté de Commune Charente-Arnoult, Cœur de Saintonge : + 10 %

Chapitre n°2

Diagnostic

1990-1999

1999-2007

2007-2012

Solde Naturel

Solde migratoire