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DEPARTEMENT DE LA CHARENTE MARITIME

Jonction cyclable du Chemin de Royan et mise en sécurité des cheminements doux de la Route de la Fouasse (RD141E4 et RD 268)

ETUDE D'IMPACT

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5.2.8

Risques naturels et technologiques

5.2.8.1 Risques naturels

Le portail sur les risques majeurs liste, pour les communes des Mathes et de la Tremblade, les risques suivants :

Les Mathes

La Tremblade

Feu de forêt

Feu de forêt

Inondations marines

Inondations marines

Mouvement de terrain : Retraits d’argile

Mouvement de terrain : Retraits d’argile

Phénomènes météorologiques – Tempête et grains (vent)

Phénomènes météorologiques – Tempête et grains (vent)

Séisme

Séisme

Tableau 26 : Risques naturels sur les communes

5.2.8.1.1 L

E RISQUE FEU DE FORETS

On parle de feu de forêts lorsqu’un feu concerne une surface minimale d’un hectare d’un seul tenant et qu’une partie au

moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. Généralement, la période de l’année la plus propice

aux feux de forêts est l’été.

En Charente-Maritime, les massifs de plus de 1 000 ha représentent près de 50% de la surface boisée du territoire. Or, la

continuité de la végétation est un facteur aggravant rendant possible le développement de grands incendies. Les massifs

forestiers de la presqu’île d’Arvert sont classés à risque fort de feu de forêt.

La Charente-Maritime connait, depuis de nombreuses années, deux périodes favorables aux départs de feux :

-

De fin février à début mai, la végétation sort de l’hiver, la strate herbacée (fougères, …) est sèche sans

aucune réserve d’eau dans le feuillage, ce qui favorise la propagation de feux. A cette époque, les vents d’Est

souvent dominants aggravent la sécheresse et augmentent les vitesses de propagation du feu ;

-

De la mi-juillet à fin septembre : la végétation souffre de la chaleur et surtout du manque d’eau. En règle

générale, le bilan hydrique est au plus bas. Fin aout, la végétation n’arrive plus à se protéger par

l’évapotranspiration. La strate herbacée est la première touchée par la sécheresse. Le feu descend dans la

tourbe, l’extinction est beaucoup plus longue et les reprises de feu sont en général nombreuses.

Les travaux agricoles sont la cause principale des départs d’incendies connus de la Charente Maritime. Parmi eux, on

retrouve la circulation des tracteurs forestiers. Parmi les feux les plus importants depuis 1953 mentionnés dans le dossier

départemental des risques majeurs (DDRM), aucun ne se trouve à proximité de l’aire d’étude.

Les enjeux principaux pour la presqu’île d’Arvert sont la présence de nombreux touristes durant la saison estivale,

l’existence de nombreux terrains de camping, de colonies de vacances et de villas dans les zones boisées (

source DDRM

).

5.2.8.1.2 L

E RISQUE D

INONDATIONS

Aucune des deux communes n’est concernée par le risque d’inondation par débordement de cours d’eau.

Les risques d’inondations sont en effet des risques littoraux. La submersion marine est une brusque remontée du niveau

maritime liée aux marées et aux conditions hydrométéorologiques (surcote). L’aléa submersion résulte de la conjonction

plus ou moins concomitante de ces différents phénomènes.

Le risque de submersion marine se traduit par des inondations temporaires des eaux d’origine marine. Elles envahissent en

général des terrains situés en dessous du niveau des plus hautes mers, mais aussi parfois au-dessus si des projections

d’eaux marines franchissent des ouvrages de protection.

Le relief très plat et la présence de nombreuses zones de marais plus ou moins urbanisées contribuent au risque

d’inondation par submersion marine.

L’aire d’étude ne fait pas partie des secteurs identifiés comme les plus sensibles aux submersions, du fait de son altimétrie

(de 6 à 30m) et de sa distance à l’Océan (supérieure à 5km).

5.2.8.1.3 L

E RISQUE DE RETRAITS D

ARGILES

Les périodes les plus propices aux retraits d’argiles sont les saisons les plus sèches. La tranche la plus superficielle de sol,

sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste

verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures (observées dans les fonds de mares qui

s’assèchent).

Sur l’aire d’étude, l’aléa lié aux argiles est par endroit un aléa moyen, notamment sur les secteurs les plus au sud et au

niveau du lieu-dit « le poteau de Bouffard ».

5.2.8.1.4 L

E RISQUE DE TEMPETES

Cet aléa naturel est souvent lié aux aléas de submersion marine. En effet, en période de tempête, les dépressions

atmosphériques génèrent de fortes pluies, et les vents peuvent générer une surcote (élévation) du niveau de l’océan au droit

des côtes.

La figure suivante présente la carte des vents de l’Eurocode (« Norme Européenne EN1991-1-4/NA mars 2008 »). La

partie « actions du vent » de l’Eurocode sert de référence. Celle-ci inclut dans l’Annexe Nationale une carte « vent »

établie sur la base de relevés météorologiques récents et définit la vitesse de référence du vent. Les aires d’études se

trouvent en zone 3. Pour cette zone, la valeur de base de référence du vent pour une période de retour de 50 ans est de 26

m/s, soit environ 94 km/h. Cette valeur est à prendre en compte pour certains projets comportant des structures verticales,

ce qui ne concerne pas un projet d’aménagement sur voirie.