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Les prochaines créations d’équipements
prennent d’ores et déjà en compte
cesbesoins :
-
22 lits en MRS à ouvrir en 2015 permettant ainsi d’apporter une réponse
partielleauxbesoins identifiés ;
- 227 lits d’EHPAD non spécialisés, habilités à l’aide sociale déjà autorisés et
à installer de 2013 à 2016 parmi lesquels des projets d’unités de vie dédiés
aux personnes handicapées vieillissantes pourront être travaillés. Ces projets
pourrontaussi êtremisenœuvredans lesEHPADdéjàouverts.
3 -Répondreauxdemandesd’admissiondes jeunesadultes
handicapés
L’accueil des jeunes adultes maintenus en établissements pour enfants et
adolescents en application de l’article L242-4 du code de l’action sociale et
des familles (dit « amendement Creton »), empêchés d’accéder aux dispositifs
pour personnes handicapées, constitue une priorité urgente, partagée entre
les associations de personnes handicapées, l’Agence Régionale de Santé et le
Département.
Lesdispositions législativesont rappelé lanécessitéd’unepriseencharge laplus
précoce possible qui doit pouvoir se poursuivre tant que l’état de la personne
handicapée le justifie et sans limited’âge oudedurée. Ceplacement peut être
prolongéau-delàdel’âgedevingtansou,sil’âgelimitepourlequell’établissement
est agrééest supérieur, au-delàde cet âgedans l’attentede l’interventiond’une
solutionadaptée.
Cette décision s’impose à l’organisme ou à la collectivité compétente pour
prendreencharge les fraisd’hébergement etde soinsdans l’établissementpour
adultes.
Ces garanties ont donc permis à des jeunes de ne pas être exclus brutalement
de toutepriseenchargeetdenepas retourner audomicile familial sansaide, ni
soutien, évitantainsidessituationsparfoisdramatiques.
Cependant, cedispositifaengendrédenouvellesdifficultés :
- lemanquedeplacesenétablissementspourenfants retardeunaccueilprécoce
desplus jeunes,
- le déséquilibre des projets d’établissement impose de devoir s’adapter aux
différentsâges,
- cemaintienn’est souventpas transitoireetpeut seprolongerplusieursannées,
- les jeunes concernés présentent en général des déficiences engendrant une
restrictionplusimportantedesactivitésetuneautonomiepluslimitée(handicap
mental sévère, polyhandicap, autisme, souventavecdesdéficiencesassociées),
cesderniersbénéficiant plus tardivement d’une solutionque les autres jeunes
maintenusenstructurespourenfants.