Étude d'impact : jonction cyclable Royan et Route de la Fouasse

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DEPARTEMENT DE LA CHARENTE MARITIME
Jonction cyclable du Chemin de Royan et mise en sécurité des cheminements doux de la Route de la Fouasse (RD141E4 et RD 268)
ETUDE D'IMPACT
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Figure 72 : Localisation des espèces d’oiseaux patrimoniales observées sur la zone d’étude
 L’Engoulevent d’Europe
L’Engoulevent d’Europe a été observé une fois en juin 2015. Cette observation permet de classer l’espèce parmi les
nicheurs possibles. Cependant les informations fournies par l’Atlas des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine,
montre que l’espèce est connue comme nicheur certain sur le carré atlas englobant la zone d’étude, ainsi que sur les
carrés atlas situés à proximité (cf. (LPO, 2015). L’espèce peut donc être considérée comme
nicheur certain sur la zone d’étude.
Ecologie générale : L’engoulevent se reproduisait à l’origine dans les landes à Bruyère et Molinie. Désormais, il occupe
une plus grande diversité de milieux. Ces milieux doivent être constitués d’une végétation basse et clairsemée et des
secteurs bien exposés, voir semi-arides : coupes ou grandes clairières des boisements mixtes sur sol sablonneux, des
jeunes plantations ou des coupes, des pinèdes sur dunes sur le littoral. Ses sites de nids doivent être bien exposés au
soleil avec un sol à caractère semi-aride et des emplacements sans végétation.
L’espèce est migratrice, elle revient de ses zones d’hivernage subsahariennes en général à partir de la dernière décade
du mois d’avril, voire au début du mois de mai, avant de repartir en septembre (Marchadour, 2014).
Habitats sur la zone d’étude : Sur la zone d’étude, l’espèce utilise les lisières, les clairières, les landes, les zones de
plantation ou les coupes qui sont situées hors des zones urbaines de la zone d’étude. Ces milieux sont utilisés par
l’espèce pour sa reproduction et son alimentation. Les milieux forestiers peuvent aussi servir de zones d’alimentation
(cf ci-contre e page suivante).
Répartition : La population nationale est estimée entre 50 000 et 100 000 couples pour les années 2000 (Dubois et al,
2008). En Charente-Maritime, l’espèce est présente sur une grande partie du département. Deux zones semblent moins
propices à l’espèce, l’une au nord du département et l’autre au sud est (cf. . Les populations
d’Engoulevents semblent relativement stables en Poitou-Charentes. La conservation de l’espèce en Poitou-Charentes
dépend du maintien des zones de landes (Rigaud et al, 1999).
Figure 73 : Nidification de l’Engoulevent d’Europe, Atlas des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine
2006/2015 (LPO, 2015)