9 LA PROTECTION DES ENFANTS, UN DEVOIR POUR TOUS ET UNE OBLIGATION LÉGALE L’accueillir et l’écouter en le prenant à part, en le laissant s’exprimer avec ses mots, en préférant la reformulation plutôt que la question. Le rassurer en lui disant qu’on le croit, que ce qui lui arrive n’est pas de sa faute, qu’il a bien fait de parler même si cela est difficile pour lui, qu’il va pouvoir être aidé. Être attentif à sa propre attitude professionnelle en évitant de l’assaillir de questions, de porter un jugement sur ce qu’il dit, de laisser paraître ses propres émotions, ses propres réactions. Expliquer à l’enfant que la loi interdit toute forme de violence, que l’on va devoir en parler, pour pouvoir l’aider. CONDUITE À TENIR Tout d’abord, ne jamais rester isolé, se concerter avec ses collègues ou prendre conseil auprès de la CRIP 17 ou de la Délégation territoriale compétente Devant des signes d’alerte : Des rencontres avec la famille et le mineur peuvent être nécessaires pour verbaliser les signes d’inquiétude, mieux comprendre et proposer des conseils en concertation avec les autres professionnels. Quand un mineur parle : La qualité de la prise en charge requiert de limiter les intermédiaires, la répétition du récit des faits par le mineur risque de modifier son discours. Éviter de le questionner. En revanche il convient de : Devant des signes de maltraitance : Un mineur qui présente des traces suspectes (hématomes, traces évoquant des brûlures, griffures...) doit être vu le jour même par un médecin qui l’examinera et établira un constat de lésion initial et un compte-rendu d’examen dont les éléments pourront être repris dans l’information préoccupante ou le signalement à l’autorité judiciaire. B
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