Le schéma départemental 2025-2029

CHAPITRE N° 1 État des lieux et bilan du Schéma départemental de prévention et de protection de l'enfance 2018-2022 63 62 • Afin de fluidifier au mieux la transmission d’informations entre les services de la PMI* et de l’ASE*, un dossier partagé a été mis à leur disposition. Des difficultés d’actualisation du fichier des enfants confiés ont pu être soulevées par des agents de la PMI*, complexifiant le suivi de la santé des jeunes enfants (manque d’information sur la famille d’accueil, des rendez-vous non pris ou non honorés, etc.) Pour les établissements, un objectif spécifique de suivi de la santé a été intégré au sein des CPOM* 2019-2023. Les familles d’accueil et organismes gestionnaires recourent à une offre médicale libérale, faute d’accès à une offre médicale alternative publique, et sont confrontés à des enjeux de prise en charge financière à coûts constants pour leur fonctionnement. • En parallèle, afin de renforcer la prise en compte de la santé des enfants confiés, un protocole de suivi est en cours d’actualisation. Cette démarche doit permettre de structurer le parcours des enfants confiés sur le modèle d’un protocole avec les professionnels de santé, allant du diagnostic au moment de la prise en charge jusqu’au suivi par un professionnel. Cela implique une meilleure coordination avec le monde médical et une sensibilisation des professionnels à la protection de l’enfance. Le lien avec les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) pourrait être travaillé. Comme mentionné plus haut, la place des CSS* départementaux et hospitaliers reste à valoriser dans une logique de prévention et d’accompagnement des jeunes confiés. • Sur ce champ comme sur d’autres, les disparités territoriales peuvent être conséquentes. Si des difficultés ont pu être mentionnées plus haut, des « bonnes pratiques » sont à valoriser : action conjointe CPAM*-ASE* pour les jeunes majeurs, point hebdomadaire ASE*-PMI* pour les enfants de moins de 6 ans, tableau consignant les comptes-rendus de médecins, etc.). Une absence de médecin dédié à l’ASE*. • Malgré le texte de la loi de 2016, le Département de la Charente-Maritime n’a pas encore réussi à recruter un médecin référent « protection de l’enfance » qui aurait notamment pour fonction d’apporter de la coordination dans le parcours des enfants confiés. Cadre légal relatif au médecin référent « protection de l’enfance » : La loi du 14 mars 2016 impose pour chaque Département la désignation d’un médecin référent pour l’ASE*, jouant un rôle de coordinateur entre les professionnels de santé externes autant que de partenariat avec le monde médical plus largement (par exemple pour l’émission des IP*). © iStock : andriano_cz * Voir glossaire p. 118 * Voir glossaire p. 118

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