97 FICHE-ACTION N°3 - Harmoniser et simplifier l’accès aux droits des personnes en perte d’autonomie Rappel du contexte ou de la problématique : Malgré les efforts faits en termes de renforcement des points d’accueil et d’information, la question de la lisibilité et de la complexité des démarches reste un frein à l’accès aux droits des personnes. Les usagers ont des difficultés à savoir vers quels interlocuteurs se tourner pour obtenir une réponse à leur problématique. Le constat est identique pour les aidants. Ainsi, le risque de non-recours aux dispositifs face à la lourdeur des démarches ou de manque de solution d’urgence est élevé. À cela s’ajoute l’enjeu de la mobilité des personnes, notamment pour les publics les plus fragiles et éloignés des services, qui fait émerger un besoin de développer des démarches d’« aller-vers ». Comme précisé dans le diagnostic, une partie de la population de Charente-Maritime est éloignée des services de proximité, notamment dans les territoires ruraux et peu desservis par les transports du sud du territoire. La perte d’autonomie, mais aussi la précarité économique freinent le recours aux transports individuels. Ainsi, les dispositifs itinérants d’information et d’accès comme le Bus de LEA ou encore les accompagnateurs numériques via les Maisons France Services rencontrent un certain succès sur ces territoires du Sud ou des îles du Département. Afin d’éviter les renoncements aux droits et de permettre un accompagnement moins tardif et donc moins conséquent des personnes, il convient d’améliorer et de simplifier l’accessibilité aux droits et à l’information auprès des publics en perte d’autonomie dont le risque de fragilité est élevé, mais aussi de leurs aidants. Ainsi, plusieurs types d’acteurs et de structures sont identifiés comme porte d’entrée vers l’accès aux droits pour les personnes en perte d’autonomie. Pour le secteur du handicap : la MDPH semble bien identifiée et reconnue par les personnes et leurs aidants comme guichet unique. Pour le secteur des personnes âgées : le paysage est plus diversifié, ce qui altère sa lisibilité malgré un partenariat actif : • d’une part, les coordonnateurs autonomie en Délégation territoriale sont chargés d’informer, d’orienter et d’accompagner les personnes en perte d’autonomie dans leurs demandes d’aides et d’accompagnement, • dans le même temps, l’ARS a déployé son dispositif d’appui à la coordination (DAC). Ce dispositif permet entre autres aux usagers d’être renvoyés vers les services et les structures adaptés à leur problématique via un n° d’appel unique. L’enjeu est aujourd’hui de rationaliser les dispositifs existants pour renforcer l’accès aux droits des personnes en perte d’autonomie. Cet enjeu est d’autant
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