Cadre de vie 22 / Voilà plus de dix ans que le Département encourage les Charentais-Maritimes à partager leurs véhicules via le covoiturage. Entre l’optimisation des espaces de stationnement dédiés et les vertus économiques autant qu’écologiques de ce mode de déplacement, cette pratique devrait faire de plus en plus d’adeptes. Depuis 2012 et l ’engagement du Département à créer des ai res de covoi turage dest inées tout particulièrement aux courtes distances domicile-lieu de travail, ce sont 69 lieux pour stationner des voitures et permettre aux covoitureurs de se retrouver qui ont « pignon sur route » dans toute la Charente-Maritime. Le principe est simple : il suffit de convenir de partager avec un collègue, une connaissance, un ami, un voisin, votre véhicule ou le sien, le temps d’un trajet, et de partager aussi le coût d’utilisation de ce dernier. Des économies conséquentes Véritable alternative à l'utilisation individuelle de la voiture, le covoiturage présente plusieurs avantages, dont celui de faire économiser de l’argent aux utilisateurs de ce dispositif départemental. Pour un trajet régulier Surgères-La Rochelle, avec 80 km par jour soit environ 17 600 km par an (sur la base de 220 jours travaillés), en appliquant le barème de 0,40 €/ km on arrive à un coût de trajet de 7 000 €. Soit pour un covoiturage quotidien à deux, une économie maximale de 3 500 €, à trois de 4 700 €. De nouvelles aires en projet L’intérêt est également d’ordre écologique. Faire rouler une voiture plutôt que deux, trois ou plus, pour aller au même endroit, est bien sûr bon pour notre environnement. Ainsi, chaque année, le réseau charentais-maritime d’aires de covoiturage permet d’éviter en moyenne 1 270 tonnes équivalent CO2 pour 8,7 millions de kilomètres parcourus. Pour inciter davantage d’habitants de notre territoire à adopter ce moyen de transport économique et écologique, le Département projette l’extension de 3 aires existantes, à Angliers, Rochefort et SaintSulpice d’Arnoult, ainsi que la création de 8 nouvelles, à Brizambourg, Chaniers, Forges, Saint-Savinien, Mirambeau, St-Genis-de-Saintonge, Montguyon et Saint-Pierre-la Noue. Au-delà de ce gain quantitatif de 150 places de parkings supplémentaires, plusieurs axes d’amélioration sont étudiés pour renforcer la sécurité et la qualité d’accueil sur place. Résolument tournés vers l’avenir, ces lieux publics en libre accès vont aussi faire une place de choix au vélo. Et ainsi favoriser leur utilisation par tous. © Sébastien Laval Les aires de covoiturage dans l’ère du temps
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