66 Contournement de Cozes – Dossier de demande de dérogation au titre de l’article L.411-2 du Code de l’environnement NOVEMBRE 2022 – BIOTOPE IV.7 Faune piscicole Au regard des milieux aquatiques de l’aire d’étude rapprochée, il n’existe aucune potentialité de présence d’espèce piscicole protégée. Ainsi, pour la faune piscicole, aucun enjeu réglementaire n’est présent au sein de l’aire d’étude rapprochée. Une espèce est cependant susceptible de remonter la Seudre et ses affluents jusqu’aux têtes de bassin pour s’alimenter, il s’agit de l’Anguille européenne. Ainsi, pour la faune piscicole, un enjeu écologique fort est considéré comme présent sur le petit cours traversant l’aire d’étude. IV.8 Crustacés Pour rappel, aucune expertise de terrain spécifique aux crustacés n’a été menée sur l’aire d’étude rapprochée. Une espèce d’écrevisse a néanmoins été observée au cours des prospections naturalistes. IV.8.1 Espèces recensées sur l’aire d’étude Une espèce a été recensée sur l’aire d’étude, l’Écrevisse de Louisiane Procambarus clarkii. Cette espèce non protégée ni inscrite aux annexes II et IV de la directive européenne 92/43/CEE « Habitats / Faune / Flore » présente un caractère envahissant et se substitue à la faune originelle de la région naturelle ; elle est qualifiée d’envahissante. Ainsi, la nature des milieux de l’aire d’étude et la présence de cette espèce exotique envahissante justifient l’absence de potentialités de présence d’espèce protégée et patrimoniale. L’Écrevisse de Louisiane est réglementée au titre de l’article 2 de l’arrêté ministériel du 21 juillet 1983 (modifié par l’arrêté du 28/01/2000) relatif à la protection des écrevisses autochtones (NOR : ATEN9980368A). Une espèce exotique nécessite donc une attention particulière dans le cadre du projet et doit être prise en compte de manière réglementaire. IV.8.2 Habitats d’espèces et fonctionnalité des milieux Espèce introduite en France dans les années 1970, cette écrevisse originaire d’Amérique du Nord a un régime omnivore et une capacité de prolifération rapide qui peuvent induire des phénomènes de compétition directe avec les espèces d’écrevisses autochtones voire avec la faune aquatique au sens large. Espèce extrêmement ubiquiste, elle est capable d’occuper une grande diversité d’habitats, mais son habitat typique correspond aux zones de marais et aux canaux associés. Elle est également capable de supporter de fortes variations de température et de salinité. L’Evrevisse de Lousiane réalise l’ensemble de son cycle de vie au sein de l’aire d’étude. Néanmoins, en tant qu’espèce exotique envahissante, sa présence limite fortement les capacités d’accueil des milieux de l’aire d’étude pour les espèces autochtones. De plus, les milieux aquatiques de l’aire d’étude sont par nature peu fonctionnels pour les écrevisses patrimoniales. IV.8.3 Espèces d’écrevisses constituant un enjeu de préservation au sein de l’aire d’étude rapprochée Seule une espèce exotique envahissante d’écrevisse a été recensée. Aucune espèce ne constitue d’enjeu de préservation et donc une contrainte écologique pour le projet. Tableau 23. Utilisation de l’aire d’étude par les crustacés Habitat Localisation Espèces avérées concernées Espèces potentielles concernées Utilisation de l’habitat par les espèces Eaux douces Petit ruisseau au lieudit les Aurillères Écrevisse de Louisiane - Cycle biologique complet : reproduction, alimentation, transit et repos Écrevisse de Louisiane B.ADAM – BIOTOPE (photo prise hors site)
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