43 Contournement de Cozes – Dossier de demande de dérogation au titre de l’article L.411-2 du Code de l’environnement NOVEMBRE 2022 – BIOTOPE IV.3 Reptiles Pour rappel, l’expertise de terrain des reptiles a été menée sur l’aire d’étude rapprochée et a concerné l’ensemble des groupes : lézards, serpents et tortues. Analyse bibliographique 5 espèces de reptiles sont mentionnées sur les communes concernées par le projet (données supérieures ou égales à 2014, issues de la base participative de la LPO et du portail de l’INPN) : la Cistude d’Europe (Emys orbicularis) ; Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) ; la Couleuvre helvétique (Natrix helvetica) ; le Lézard à deux raies (Lacerta bilineata) ; le Lézard des murailles (Podarcis muralis). De par l’absence d’habitats favorables sur l’aire d’étude rapprochée, la Cistude d’Europe n’est pas une espèce considérée comme présente sur l’aire d’étude rapprochée. Une espèce non contactée lors de nos inventaires est cependant susceptible de s’observer sur l’aire d’étude rapprochée : la Couleuvre helvétique. Cette espèce est considérée comme présente et sera prise en compte dans la suite de l’analyse. IV.3.1 Espèces recensées sur l’aire d’étude Trois espèces de reptiles ont été recensées parmi les groupes étudiés sur l’aire d’étude rapprochée et une espèce est considérée comme présente : Deux espèces de lézards (Lézard des murailles, Lézard à deux raies) ; Deux espèces de serpents (Couleuvre verte et jaune, Couleuvre helvétique); La richesse herpétologique de l’aire d’étude rapprochée est faible en représentant 25% de la richesse régionale. Ces quatre espèces de reptiles sont protégées en France au titre de l’article 2 de l’arrêté ministériel du 2 janvier 2021 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection (NOR: DEVN0766175A), protégeant les individus et leurs habitats de reproduction et de repos (sous conditions). Il s’agit de la Couleuvre helvétique (Natrix helvetica) ; de la Couleuvre verte et jaune Hierophis viridiflavus, du Lézard à deux raies Lacerta bilineata et du Lézard des murailles Podarcis muralis. Quatre espèces sont donc protégées et susceptibles de constituer une contrainte réglementaire pour le projet. Aucune espèce d’origine exotique n’a été recensée sur l’aire d’étude rapprochée. Aucune espèce exotique ne nécessite donc une attention particulière dans le cadre du projet et ne doit être prise en compte de manière réglementaire. IV.3.2 Habitats d’espèces et fonctionnalité des milieux Le rythme biologique des reptiles leur impose de disposer de lieux de chasse, d'hivernage, de reproduction et d'insolation. Leurs faibles capacités de déplacement les obligent à trouver ces différents habitats dans des secteurs proches. Le Lézard des murailles est une espèce ubiquiste qui a de faibles exigences écologiques. Il est présent dans la plupart des milieux y compris les secteurs urbains. Il n'est absent que des cultures, de l'intérieur des boisements denses et des milieux aquatiques. Il est donc répandu sur l’ensemble de l’aire d’étude. Le Lézard à deux raies et la Couleuvre verte et jaune utilisent en priorité les prairies et les friches à proximité de fourrés buissonnants. Ils apprécient particulièrement les lisières boisées. Le Lézard à deux raies a été observé dans un fourré de recolonisation de la chênaie-charmaie du bois de l'Étourneau et la Couleuvre verte et jaune fréquente les prairies pâturées de l'est de l'aire d'étude. Bien que non observée, la Couleuvre helvétique est cependant signalée à proximité de l’aire d’étude (carrière de Grézac). Cette espèce peut s’observer le long des fossés et des bassins de décantation de Grézac. Les milieux de l’aire d’étude sont donc favorables à la réalisation de l’ensemble du cycle de vie des reptiles communs. IV.3.3 Espèces de reptiles constituant un enjeu de préservation au sein de l’aire d’étude rapprochée Les espèces de reptiles recensées au sein de l’aire d’étude sont communes et présentent des statuts de conservation favorables. Parmi les quatre espèces recensées au sein de l’aire d’étude, aucune espèce ne constitue un enjeu de préservation. Les reptiles ne constituent donc pas une contrainte écologique pour le projet. Pâturage à chevaux du secteur d’Aurillères favorable à la Couleuvre verte et jaune et au Lézard des murailles © BIOTOPE
RkJQdWJsaXNoZXIy NzI2MjA=