Dossier de demande de dérogation espèces et habitats protégés

150 Contournement de Cozes – Dossier de demande de dérogation au titre de l’article L.411-2 du Code de l’environnement NOVEMBRE 2022 – BIOTOPE Annexe 3. Méthodes d’inventaire de la faune, de la flore et des habitats Tableau 33. Méthodes utilisées pour établir l’état initial de la flore et des habitats naturels Nombre total de passage(s) sur le terrain 9 Date(s) du/des différent(s) passage(s) et commentaires 12/03/2014 Temps ensoleillé Prospections ciblées sur les espèces pré-vernales (espèces à floraison précoce) et les habitats naturels 22/05/2014 Temps couvert Prospections ciblées sur les espèces vernales (espèces à floraison printanière) et les habitats naturels 16/07/2014 Temps ensoleillé Prospections ciblées sur les espèces estivales et les habitats naturels 29/05/2019 Temps ensoleillé Prospections ciblées sur les espèces vernales (espèces à floraison printanière) et les habitats naturels 10/06/2019 Temps ensoleillé Prospections ciblées sur les espèces vernales et les habitats naturels 11/07/2019 Temps ensoleillé Prospections ciblées sur les espèces estivales et les habitats naturels 10/06/2022 Temps très couvert Prospections ciblées sur les inventaires de la flore et la validation des habitats cartographiés lors des études précédentes 02/08/2022 Temps très chaud (41°) et ensoleillé Prospections ciblées sur l’identification de foncier compensateur « milieux ouverts » 09/09/2022 Temps variable, très faible précipitation Prospections ciblées sur les habitats naturels et l’Odontite de Jaubert Méthode appliquée L'inventaire de la flore et des habitats a été réalisé au moyen de relevés phytocénotiques (relevés floristiques simples) effectués pour chaque habitat. Ces relevés sont des listes d’espèces élaborées par habitat avec une indication des espèces les plus structurantes en termes de physionomie. Ceci permet d’obtenir une bonne vision de la composition, la richesse floristique et l’écologie de chacun des habitats. La nomenclature utilisée pour les noms scientifiques des espèces végétales correspond à celle de l’index synonymique de la Flore de France version 2 (BDTFX V2.00 de Juillet 2013) disponible sur le site Internet de TelaBotanica (www.telabotanica.org). Ainsi caractérisés, les habitats sont rattachés à la nomenclature CORINE Biotopes (RAMEAU, 1997) qui est la référence pour caractériser les habitats. Cela permet d’élaborer la cartographie des habitats naturels, semi-naturels et artificiels de l’aire d’étude. Les habitats d’intérêt communautaire sont rattaché également à la typologie des « Cahiers d’habitats » Natura 2000 (2001-2005). Les habitats sont caractérisés par un ou plusieurs codes (Code Corine Biotopes et éventuellement Code Natura 2000 si l’habitat est « d’intérêt communautaire). Dans certains cas, les formations végétales sont constituées de la juxtaposition ou de l'imbrication d’habitats difficilement individualisables. Ce sont des complexes ou de mosaïques d’habitats et comportent donc des combinaisons de code CORINE Biotopes (ex : couverture de Lemnacées x formations d’espèces invasives – CB 22.42 x inv). Nomenclature(s) scientifique(s) et réglementaire(s) utilisée(s) TAXREF v12 (INPN 2018) Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992, dite directive « Habitats / Faune / Flore », articles 12 à 16. Arrêté du 20 janvier 1982 (modifié) relatif à la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire. Arrêté du 19 avril 1988 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Poitou-Charentes complétant la liste nationale. Liste provisoire des espèces exotiques envahissantes de Poitou-Charentes. Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique (2015). Difficultés scientifiques et techniques éventuellement rencontrées, propres à la thématique considérée L’ensemble des passages réalisés ont été répartis sur les différentes périodes de développement des espèces végétales ce qui a permis d’observer le plus grand nombre d’espèces. En fonction des habitats naturels présents sur le site d’étude et des connaissances du territoire, les expertises ont été réalisées pour contacter les espèces végétales protégées et/ou patrimoniales potentiellement présentes. Malgré tout, il n’est pas possible de dresser une liste exhaustive des espèces présentes sur le site d’étude. Tableau 34. Méthodes utilisées pour établir l’état initial des chiroptères Nombre total de passages sur le terrain 4 Dates des différents passages et commentaires 28/05/2014 Passage diurne : 18°C, ciel couvert, léger vent Passage nocturne : 15°C, ciel couvert, léger vent Prospection en période de migration printanière et d’installation des colonies dans les gîtes de reproduction : recherches diurnes et nocturnes 09/07/2014 Passage diurne : 20°C, quelques nuages, léger vent Passage nocturne : 17°C, quelques nuages, léger vent Prospection en période de mise bas et d’élevage des jeunes : recherches diurnes et nocturnes 24/09/2014 Passage diurne : 15°C, ciel légèrement voilé, léger vent Passage nocturne : 12°C, ciel dégagé, léger vent Prospection en période de dispersion des colonies, migration automnale, « swarming » : recherches diurnes et nocturnes 06/06/2019 Passage diurne : 20°C, ciel couvert par intermittence, léger vent Passage nocturne : 17°C, ciel couvert, légère pluie, rafale de vent Prospection en période de mise bas des colonies. Prospection diurne et nocturne réalisées sur une parcelle en particulier. Méthodes appliquées / principaux avantages o Prospections diurnes : En journée, les chauves-souris s’abritent dans différents types de gîtes. Certaines espèces, aux mœurs forestières, utilisent les cavités et anfractuosité arboricoles, tandis que d’autres espèces recherchent les combles des bâtiments. Dans ces conditions, ces deux types de gîtes ont été étudiés dans le cadre de cette étude. o Prospections nocturnes : Plusieurs méthodes d’inventaires des chauves-souris ont été mises en place (uniquement de la détection et de l’analyse des ultrasons émis lors de leurs chasses et déplacements) : - Mobile : les prospections ont été effectuées sous forme de courts transects et de points d’écoute (d’une durée de vingt minutes) à l’aide du détecteur d’ultrasons Pettersson D240X, qui permet d’apprécier le son en hétérodyne et en expansion de temps. Les espèces sont alors directement identifiées sur le terrain ou, pour les cas litigieux, les émissions sonores sont enregistrées sur enregistreur numérique R-05 et analysées grâce au logiciel BATSOUND Pro version 3.31. Des écoutes nocturnes avec un détecteur d’ultrasons permettent à la fois d’identifier la majorité des espèces et d’obtenir des données semi-quantitatives sur leur fréquence et leur taux d’activité. - Fixe : plusieurs détecteurs automatiques (SM2BAT+, fonctionnant sur la base du système de division de fréquence avec carte mémoire intégrée et permettant de capter toute la gamme de fréquences) sont placés aux endroits stratégiques du site. Ils enregistrent sur toute la nuit (de 21h à 6h environ, entre 9 et 10h d’écoutes). Les séquences sont ensuite analysées grâce aux logiciels ©Sonochiro (logiciel d’analyse automatique des sons développé par BIOTOPE et le Muséum national d’histoire naturelle) et BatSound Pro version 3.31.

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