La végétalisation des bâtiments fi.19 VÉGÉTALISATION DES TOITURES ET EXIGENCES TECHNIQUES LIÉES AUX BÂTIMENTS Végétaliser une toiture nécessite une évaluation préalable de la capacité portante de la structure afin de déterminer le type de végétalisation approprié. Selon les résultats, qu’il s’agisse d’un bâtiment en projet ou existant (en cas de rénovation), des solutions d’aménagement adaptées seront proposées pour répondre aux objectifs. On distinguera ainsi les toitures végétalisées selon leur typologie : extensives simples, extensives composées, semi-intensives et intensives (ou terrasse-jardin). Lagord : les plantes grimpantes installées en pleine terre et guidées par des câbles, permettent de végétaliser la façade d’un immeuble collectif sur une grande hauteur. Tableau des caractéristiques des différents types de toitures végétalisées. Les plantes grimpantes en accompagnement des façades Les murs végétalisés préfabriqués, bien qu’ils semblent attrayants, ont montré des limites importantes en termes de coût, de maintenance et de durabilité. Leur installation est onéreuse, leur entretien chronophage et contraignant (sécurité des chantiers). Le maintien en bon état de croissance des végétaux nécessite des apports continus d’eau et d’engrais. Les aménagements peuvent être fragilisés en cas de défaut des installations, en contradiction avec la vocation durable du projet. En revanche, l’utilisation de plantes grimpantes et volubiles, qui se développent naturellement sur un mur ou sur des supports tels que des treillages ou des câbles, semble une solution plus adaptée. Installés en pleine terre, ces massifs permettent de récupérer les eaux pluviales et nécessitent peu d’entretien, sinon de conduire leur évolution et favoriser leur floraison (glycine). Variabilité et intérêt des plantes grimpantes Les plantes grimpantes offrent une grande variabilité dans les floraisons et de ports. Parfumées, commes les glycines, jasmins, chèvrefeuilles, elles accompagnent des espaces de proximité et de convivialité. Certaines, persistantes comme les lierres ou jasmins, peuvent occuper des façades disgracieuses. D'autres, fleuries sur les quatre saisons, comme le jasmin d’hiver (en décembre), clématite armandii (en février), les glycines (au printemps) et les rosiers (en été), embellissent continuellement les moindres espaces. Enfin, les plantes les plus vigoureuses, telles que les vignes vierges ou les bignones, couvrent de grandes surfaces. Leur volubilité permet de relier des bâtiments, d’habiller des pergolas pour créer des espaces ombragés sur des espaces contraints (rues étroites, placettes, présence de réseaux, …).
RkJQdWJsaXNoZXIy NzI2MjA=