La végétalisation des bâtiments fi.19 Dompierre-sur-Mer : les plantes grimpantes installées sur une structure adaptée participent au confort des résidents et renforce l’ambiance végétale du quartier. La Flotte-en-Ré : la végétalisation des façades participe à la qualité globale de l’espace public. Les phénomènes de fortes chaleurs qui se répètent mettent en évidence la vulnérabilité de l’espace urbain. La végétalisation du bâti (toitures, façades, pieds de murs, …) a un rôle à jouer pour répondre à cet inconfort de la ville. Par l’atténuation des îlots de chaleur, l’amélioration de la qualité de l’air, les bénéfices sur l’isolation thermique et acoustique des bâtiments, la gestion des eaux pluviales, et la protection de la biodiversité à travers de nouvelles zones de refuge, la végétalisation des bâtiments doit combiner technicité, adaptabilité et créativité. Elle ne doit pas se substituer aux plantations sur l’espace public (la déminéralisation des surfaces étant à prioriser). Plus qu’un simple élément de décor, la végétalisation des bâtiments s’insère pleinement dans le paysage urbain. La végétation et l’amélioration du confort thermique des bâtiments Qu’il s’agisse de l’ombre des arbres sur les bâtiments ou des plantes grimpantes adossées aux façades, la végétation agit sur le microclimat urbain et produit un effet direct sur l’isolation thermique du bâtiment. Le pouvoir isolant des matériaux de construction est principalement lié à leur capacité à emprisonner l’air dans leurs structures. Contre un mur, selon la gamme végétale retenue (feuillage caduc ou persistant) et le type de support installé, l’isolation du mur sera plus ou moins efficace. Sur les toitures végétalisées, la composition du substrat et son épaisseur seront les variables d’ajustement pour déterminer le niveau d’isolation recherché. Cette isolation par la végétalisation améliore également la durée de vie des matériaux de construction et l’étanchéité des toitures protégées par les plantations.
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