Référentiel arbre et paysage

LA FRANGE LITTORALE FI. 14 La commune de Saint-Trojan-les-Bains a mis en place des actions de protection et de restauration des dunes littorales par la plantation d’oyats et de pins maritimes pour stabiliser les dunes et lutter contre l’érosion. Des clôtures en bois ont également été installées pour canaliser les flux de visiteurs et éviter le piétinement des dunes, protégeant ainsi la végétation fragile. Enfin, la création de sentiers de découverte aménagés permet aux visiteurs de profiter des paysages naturels tout en sensibilisant le public à la protection des milieux dunaires et arborés. La ville de La Tremblade est particulièrement active dans la gestion de la forêt domaniale de la Coubre, une des plus grandes forêts littorales de la région. Cette forêt de pins maritimes est gérée de manière durable, avec des actions de reboisement, de prévention des incendies, et de protection de la biodiversité. La commune a également mis en place des dispositifs pour protéger les dunes et les plages environnantes, notamment par la fixation du sable par la végétalisation et par la création de passerelles pour limiter le piétinement des dunes. La ville de Châtelaillon-Plage a mené des initiatives pour restaurer et préserver ses zones humides littorales, en intégrant des haies et des bosquets arborés autour de ces espaces pour améliorer la biodiversité et la résilience des écosystèmes. Ces zones humides jouent également un rôle important dans la gestion des eaux pluviales et la protection contre les inondations. La commune a sélectionné des essences adaptées pour créer des écrans végétaux contre les vents marins et pour protéger les infrastructures côtières. Châtelaillon-Plage : transition paysagère entre les espaces urbanisés et l’océan, avec une promenade végétalisée qui met à distance une zone dunaire protégée. Sainte-Marie-de-Ré : un espace de repos protégé des vents. Végétaux et arbres, identifient, soulignent et valorisent les paysages emblématiques, insulaires et littoraux. Ils participent au confort des usagers par l’ombre portée sur les espaces de stationnement, de loisirs, de détente comme récréatifs. Enfin, l’utilisation de certaines plantes qui renvoient à des ambiances méditerranéennes, voir exotiques, et très rustiques face aux conditions climatiques littorales, peut laisser penser qu’elles constituent un choix idéal. Ce n’est pas toujours le cas, c’est parfois même le contraire. Elles vont accentuer la banalisation des paysages littoraux et potentiellement induire des bouleversements nuisibles sur les écosystèmes locaux (herbes de la pampa, yuccas, baccharis, …). ⦁ ⦁ ⦁

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