Aulnay-de-Saintonge : les espaces naturels qui bordent la commune sont propices au développement d’itinéraires de promenade. Port-d’Envaux – Port au Clou : platelage de la Flow Vélo®. Les cheminements doux FI. 7 Les cheminements doux sont définis comme des infrastructures traversant les villes, les villages et reliant les espaces et quartiers entre eux tout en favorisant la circulation sécurisée des usagers non motorisés (piétons, cyclistes, et nouvelles mobilités). Ils peuvent prendre la forme de pistes, passages, chemins, coulées vertes, portions de rues et de routes où les véhicules motorisés sont interdits. Quand cela est possible, l’adoption des modes de transport doux participe à réduire les nuisances sonores, à améliorer la qualité de l’air, à encourager l’activité physique et à réduire l’usage de la voiture. Les mobilités douces sont de plus en plus répandues et constituent une des solutions à la réalisation de la stratégie nationale bas carbone pour lutter contre le réchauffement climatique. En Charente-Maritime, on ne compte pas moins de 1 477 km d’itinéraires cyclables, dont 946 km de pistes cyclables et 192 km de voies vertes (source : Vélo & Territoires), ainsi que 5 000 km de balades pédestres. Les enjeux L’aménagement de liaisons douces permet de recréer des continuités fonctionnelles entre les lieux de vie, les espaces naturels et les équipements publics. La création d’un réseau « Modes doux » apparaît comme une opportunité pour répondre à trois grandes vocations : - le développement des activités récréatives et sportives. Il conviendra de valoriser en premier lieu un maillage d’itinéraires existants (anciennes voies ferrées, chemins ruraux, …) en se basant sur la trame urbaine pour définir au mieux de futures liaisons douces ou mixtes. La création d’un réseau de cheminements doux peut s’accompagner de services associés qui participent à sa valorisation et sa fréquentation (location et entretien de matériel et d’équipements, information et animation, restauration, hébergement, …), - la préservation et la valorisation des identités paysagères, des espaces et des milieux (prise en compte des continuités écologiques existantes par une gestion adaptée des végétaux et intégration du projet de cheminement doux dans le paysage). Un diagnostic paysager révèlera les éléments structurants à mettre en valeur (alignement d’arbres, haies, bandes enherbées, zones humides, …), Préconisations techniques Cette trame douce se pense à plusieurs échelles et doit être inscrite dans les outils de planification (PLUi) pour être la plus pertinente possible. Pour parfaire son intégration dans le paysage, s’adapter à l’identité locale et s’harmoniser avec son environnement immédiat, un cheminement doux respectera les points suivants : - le paysage local (urbain, rural, naturel, emblématique, …), - l’architecture (bâtiment, murs, petit patrimoine local, …), - l’environnement et les éléments naturels (plaines, vignes, bocages, marais, rivières et canaux, forêts, littoral, dunes, …). Un cheminement doux s’inscrit dans un réseau plus vaste de cheminements, d’espaces, de bâtiments publics et d’équipements. Il se planifie idéalement à diverses échelles (quartier, hameau, aire urbaine, commune, département, région et au-delà). En Charente- Maritime, département touristique, il est un vecteur de communication entre le littoral et l’arrièrepays et contribue ainsi à une fréquentation plus homogène et mieux répartie du territoire en saison estivale avec la Vélodyssée ou la Flow Vélo®. Ces réseaux, de plus en plus plébiscités, génèrent des retombées économiques importantes pour les territoires ruraux traversés. - le confort climatique des usagers (ombrage, protection au vent) par la préservation, l’intégration ou le confortement d’une trame arborée dense.
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