Référentiel arbre et paysage

Les Mathes-La Palmyre : traversée de ville encadrée par un écrin de végétation (domaine public et privé). Vervant : la requalification d’une voirie est aussi l’occasion d’intégrer davantage de végétation et de récupérer les eaux de pluie dans les espaces plantés. Les traversées de bourgs Priorisation des choix d’aménagement Dans le cadre de la réflexion sur un programme de requalification d’une traversée de bourg, il est indispensable de fixer et de hiérarchiser les objectifs et les priorités. La réduction de la vitesse, la sécurité des usagers et le confort des personnes doivent être privilégiés. L’organisation des espaces et l’omniprésence du végétal sous toutes ses formes répondent à ces nécessités. Il s’agit donc de reconquérir des surfaces dédiées à la voiture (recalibrage de la chaussée, réduction des places de stationnement, …) et d’affecter de manière équilibrée, et selon la place disponible, plus d’espace pour l’arbre et le végétal. Le calibrage des aménagements doit intégrer la circulation des engins agricoles. Des solutions pour rafraîchir Les traversées de bourgs, du fait de leurs revêtements sombres et imperméables, contribuent au phénomène d’îlot de chaleur, et ce, jusqu’au cœur des communes rurales. Aussi, la réduction des zones minéralisées par la création de surfaces végétalisées, mais surtout par la plantation d’arbres destinés à ombrager les espaces publics est indispensable. Les infrastructures dédiées aux piétons et aux cyclistes doivent être prioritairement ombragées, afin d’améliorer le confort des usagers et d’encourager les déplacements. Les espaces végétalisés doivent pouvoir récupérer l’eau de pluie qui provient des voiries à proximité (le nivellement et les pentes des aménagements sont conçus pour favoriser l’écoulement de l’eau vers les plantations, voir fiche 24 : L’eau comme ressource). FI. 6 LES PLANTATIONS ET LES RÉSEAUX Les traversées de bourgs sont souvent des espaces encombrés par les réseaux aériens et souterrains. La question de la cohabitation de ces réseaux avec les plantations, et notamment avec les arbres, se pose donc fréquemment. Toutefois, des solutions techniques facilitant cette cohabitation peuvent être mises en œuvre lors des aménagements (protocoles de cohabitation des arbres et des réseaux, terrassement par aspiration, …). Cela nécessite une prise en compte de ces questions très en amont des projets, afin d’avoir le temps nécessaire pour rechercher des compromis et des solutions de cohabitation avec les opérateurs de réseaux. Traversée de bourg et image de la commune Généralement, l’image de la commune se construit sur la perception et l’interprétation de l’environnement et des espaces découverts lors de son franchissement. Aussi, la qualité de l’ambiance paysagère va être prépondérante pour impacter l’usager et positiver cette impression. Concevoir des espaces de qualité, c’est identifier le territoire, accueillir le visiteur, valoriser le cadre de vie de la commune. C’est renforcer son attractivité et le sentiment d’appartenance de ses habitants. EN SAVOIR PLUS Réseaux racinaires et réseaux enterrés, quelle cohabitation possible en ville ? - Plante & Cité. https://www. plante-et-cite.fr/projet/fiche/106/reseaux_racinaires_et_reseaux_enterres_quelle_cohabitation_possible_ en_ville/n:25

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