Référentiel arbre et paysage

Sainte-Soulle : la forte présence du végétal souligne et accompagne les différents usages. Dompierre-sur-Mer : lotissement récent en semi-collectif, associant des espaces désimperméabilisés et végétalisés aux cheminements doux. Lagord : les espaces verts de ce nouveau quartier sont multifonctionnels. Ils garantissent une forte présence végétale entre les bâtiments et permettent la gestion de l’eau de pluie, la pratique du jardinage et l’agrément des cheminements doux. les quartiers d’habitation FI. 2 Par quartiers d’habitation, on entend les ensembles d’immeubles collectifs ou pavillonnaires individuels développés à partir des années 50. Selon les périodes de création, ces ensembles sont plus ou moins denses et la présence du végétal plus ou moins marquée. Ainsi, des quartiers d’habitats collectifs, « sans âme », très denses et très minéralisés sont peu ou pas végétalisés, quand d’autres bénéficient d’un accompagnement paysager remarquable. Dans un cas, les habitants ne peuvent pas profiter d’espaces apaisés et partagés, rendant leur environnement inconfortable lors des épisodes de fortes chaleurs. Dans l’autre cas, les résidents évoluent dans un cadre urbain plus lâche, paysager, et complété par des jardins privatifs. L’enjeu crucial des quartiers d’habitation est donc d’offrir un cadre de vie agréable et vivable aux habitants, créateur et facilitateur de lien social, bénéfique à la santé des personnes, et mobilisable pour l’attractivité de la commune. Qualité des bâtiments et des infrastructures Offrir un cadre de vie agréable dans les quartiers d’habitation passe par la qualité des bâtiments, un travail sur leurs performances énergétiques, sur le choix des matériaux, voire sur une conception bioclimatique. La qualité des espaces publics associe des espaces végétalisés, source de fraîcheur lors des épisodes de fortes chaleurs, des matériaux clairs (revêtements des allées, places, parkings, …). La gestion des déplacements se concentre sur le développement des mobilités douces favorisant la sécurité des usagers (réduction des conflits d’usage), l’amélioration de la qualité de l’air et la limitation des nuisances sonores. Tenir compte du contexte territorial Qu’il s’agisse de la création d’un nouveau quartier, d’un lotissement ou d’une réhabilitation, l’exigence qualitative d’une opération s’appuie avant tout sur une réflexion approfondie des enjeux territoriaux du projet. Elle confronte la vision du territoire avec les autres perspectives d’aménagement (exprimées dans les Schémas de Cohérence Territoriale)*, à la prise en compte du volet paysager dès la phase d’étude et sur la capacité pour la commune de gérer ces nouveaux espaces. L’intention politique doit également se traduire dans les outils et documents de planification, au travers du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD*) et se décliner en orientations d’aménagement dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU*) (voir fiche : Outils d'orientation & de planification). La mise en œuvre du volet paysager dans le cadre de la procédure du permis de construire est un levier pour présenter aux propriétaires les enjeux de paysage à l’échelle communale et pour établir des prescriptions pour les accompagner dans leurs projets. Le statut d’écoquartier, dont la conception respecte les principes du développement durable, accorde une place importante aux questions environnementales dans la gestion quotidienne du quartier. Il met notamment l’accent sur le jardinage urbain, la gestion des déchets par le recyclage, la récupération et le compostage, la gestion de l’écoulement des eaux de pluies, et une politique où les mobilités douces sont prioritaires (exemple de l'EcoQuartier de Bongraine).

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