Référentiel arbre et paysage

La frange littorale, les îles & les marais Marais Claires ostréicoles Les boisements soulignent parfois le contact entre terres hautes/basses Ports implantés au bord des canaux principaux Pression urbaine et touristique sur les littoraux Plages Marais désséchés - prés-salés Ancien marais asséché et cultivé (maïs) Tonnes et Carrelets Falaise morte Canal Digue Coiffe boisée Îles Anse Estuaire Presqu'île Presqu'île/ Terres hautes viticoles & céréalières Schéma interprétatif et de synthèse - La frange littorale, les îles & les marais ©2024 ÎLÕ D'après Atlas des paysages de la Charente-Maritime Les marais Les marais qui succèdent au littoral offrent de grands espaces ouverts, où les ensembles arborés forment des motifs discrets, mais tout de même présents, notamment en alignement, le long des routes et des canaux (saules, peupliers, tamaris,…). Le relief se résume aux jas et bosses qui animent la surface plate des marais. Chaque élément vertical s’impose au regard comme un repère majeur : arbre, monument, clocher, île et terre haute. Les lieux habités sont souvent implantés sur la terre ferme, renforçant le contraste entre les terres hautes sèches et les terres basses mouillées. C’est l’eau, douce ou salée, qui a façonné ces paysages, où les phénomènes d’envasement, d’assèchement et d’endiguement ont marqué les limites entre marais salants et prés-salés. Le réseau de canaux est essentiel au fonctionnement de ces marais, car il constitue son ossature et témoigne de l’influence prépondérante de la main de l’homme sur les paysages. Les espaces de marais mouillés constituent des réceptacles en eau de l'amont, où les bassins de retenue permettent d'éviter les inondations de l'aval. Les systèmes de drainage et d’irrigation, ainsi que l’amendement des sols, ont permis la mise en culture d’une partie des parcelles. Pourtant, la disparition de l’élevage bovin au profit de la production céréalière interroge sur l’état de préservation de ces milieux fragiles. Un phénomène et des ambiances observables au nord du département, dans le marais desséché du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, qui présente un grand paysage particulièrement plat et monotone. Le marais de Rochefort renvoie à cette même perception. L’envasement progressif et la déprise agricole génèrent également l’enfrichement et la fermeture progressive des paysages. Le maintien des grandes cultures et la fermeture des marais contraignent la richesse écologique propre à ces milieux, situés sur une zone géographique littorale, axe de migration majeur pour l’avifaune. Le marais de la Seudre, quant à lui, est tourné vers la mer et accueille plutôt l'ostréiculture. Ancien bras de mer encadré par les presqu'îles d'Arvert et de Marennes, il offre un paysage remarquable et constitue le territoire du doucin où se mélangent eaux douce et salée.

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