Référentiel arbre et paysage

La frange littorale, les îles & les marais Le littoral constitue le point de contact entre la terre et l'océan. Bien que très diversifié, il est constitué principalement de dunes sableuses et de falaises rocheuses. La plupart de ces dernières sont reliées à des baies envasées, qui donnent une perception très lointaine de la mer avec la succession d'espaces d'estran. À marée basse, cette impression est d'autant plus marquée et révèle les dispositifs conchylicoles. Ces espaces ouverts, façonnés par l’eau et le vent, offrent de larges vues sur les paysages environnants, créant une perte de repères. Le littoral compte également les estuaires de la Gironde, de la Seudre et de la Charente, portes d’entrée de l’eau vers les marais. Dans ces estuaires, les carrelets créent une accroche entre terre et eau. Les îles et les presqu’îles Elles font aussi partie du littoral. L'île d'Oléron et l'île de Ré sont les deux plus étendues. Elles offrent des paysages insulaires constitués de plages de sable associées à des platières calcaires, des forêts de pins, et des vignes. Les marais salants participent également à leur structuration, et l'ostréiculture fait partie intégrante de l'économie de ces territoires. Toutefois, les paysages côtiers sont peu associés aux paysages intérieurs. Le cortège végétal est spécifique : roses trémières, tamaris, mimosas, ormes, pins parasols, chênes verts, cyprès, … Les presqu'îles, quant à elles, fonctionnent souvent avec les marais qui leur sont attenants. Ces affleurements rocheux forment un chapelet de petites îles. Fouras, par exemple, constitue la plus vaste des anciennes îles du marais de Rochefort. Si la végétation est plutôt atlantique, avec des boisements de chênes verts, elle est aussi agrémentée de témoins méditerranéens (mimosas, palmiers, agaves, …) qui cadrent le paysage. Une richesse faunistique et floristique Sur les dunes, les espèces végétales sont plutôt basses et buissonnantes, adaptées à la salinité, au sable et au vent. Un peu plus loin, on peut rencontrer des forêts dunaires ou littorales, véritables cordons de protection contre les vents marins et l'érosion, et outils de fixation des dunes. Pins maritimes et chênes verts peuplent principalement ces forêts et forment la transition entre le trait de côte et les terres. Celle d'Arvert constitue la plus importante forêt littorale du département (8 000 hectares) et forme une presqu'île. Soumises aux aléas climatiques, elles font l’objet de programmes de préservation. Des enjeux liés au changement climatique L’érosion du trait de côte et la submersion marine constituent les deux risques majeurs auxquels le littoral doit faire face. Ce dernier constitue donc un milieu fragile qu’il est nécessaire de protéger. Avec le changement climatique, ces risques sont accrus et menacent d’autant plus sa stabilité. Par ailleurs, le littoral est aussi un espace qui subit une forte pression urbaine et démographique en raison de son attractivité économique et touristique, comme on peut le voir avec la présence des stations balnéaires sur la côte ou les îles. L'urbanisation récente de la côte est freinée par l'érosion côté littoral, mais s'étend vers l'intérieur des terres sous forme d'espaces résidentiels péri-urbains. De plus, les établissements industriels et commerciaux s'éparpillent au sein du territoire, menaçant le maintien des paysages. Les marais de Rochefort Les Boucholeurs - Châtelaillon-Plage Parc naturel régional du Marais poitevin - Marais desséché - Charron Marais de Brouage – SaintSornin Pointe espagnole - La Tremblade Plage de Suzac – Saint-Georges-deDidonne Au large de Port-des-Barques, Île Madame Saint-Trojan-les-Bains

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