FI.31 Le Département de la Charente-Maritime assure l'accompagnement des communes. Il organise et anime des rencontres techniques, les Matinées du paysage, auprès des élus et des techniciens. l'accompagnement au changement S’engager dans une stratégie de végétalisation de sa commune, ou simplement changer de mode de gestion, nécessite à la fois des connaissances techniques actualisées, mais également une bonne compréhension des enjeux qui vont justifier ces actions et permettre de les rendre acceptables, voire souhaitables par les habitants. Il est donc important qu’élus comme techniciens puissent suivre des temps de formation, de visites et d’échanges afin de pouvoir partager un vocabulaire commun. Cela permettra notamment de défendre les nouvelles orientations techniques à prendre pour la gestion des espaces au quotidien, de développer des argumentaires convaincants à communiquer et à partager auprès des différents acteurs et partenaires locaux (associations, entreprises, habitants, autres élus, …). Comprendre et apprécier les spécificités du contexte local Une démarche de valorisation paysagère est spécifique à un territoire. Elle ne peut pas se construire à partir d’un modèle que l’on reproduit d’une commune à une autre. Cette démarche s’appuie sur l’identité locale et des éléments de contexte : géographiques (situation, climat, exposition, topographie, hydrographie), naturels (espaces, faune, flore, milieux), typologie des paysages, composantes végétales (flore endogène et exogène, collections botaniques), histoire et culture, architecture (bâti, patrimoine, matériaux, couleurs, textures). Ce premier niveau d’accompagnement conduit par le Département et décliné en rencontres et visites sur sites, aide à la compréhension et à l’appréciation de ces éléments essentiels pour engager toute démarche de valorisation de son territoire. La prise en compte des enjeux écologiques dans la conception et dans la gestion Les gestionnaires d’espaces publics, de patrimoine végétal, d’espaces naturels sont soumis à des contraintes croissantes : évolution des sites à entretenir, contexte réglementaire, conditions environnementales et moyens qu’ils soient humains, techniques ou budgétaires. Dans le même temps, la demande citoyenne de « nature en ville » s’accentue et se diversifie dans un contexte évolutif de regroupement territorial, de partage des compétences et de mutualisation des activités. Ce cadre pris en compte, la formation des élus et des agents doit porter sur la conduite du changement des pratiques (modes et fréquences d’intervention, gestes, …) qui mène à une gestion différenciée des espaces publics. Ces nouvelles modalités de gestion ne sont possibles que si les projets ont été conçus en prenant en compte cet objectif et en ayant compris et apprécié les spécificités du contexte local. Enfin, l’évolution des modes de gestion, comme tout changement, peut être mal comprise et nécessite donc un véritable travail de sensibilisation, tant en interne avec les agents qu’auprès des habitants. Cet accompagnement sera complété par des études de cas concrets sur site. Ces nombreux exemples viendront étayer les différentes thématiques abordées sous forme méthodologique ou empirique. Développer une culture commune en se formant au patrimoine communal arboré L’arbre est aujourd’hui essentiel pour ses capacités à rafraîchir l’environnement urbain et à améliorer notre bien-être. Mais si l’arbre est un sujet qui nous semble familier, beaucoup d’idées reçues circulent encore sur ses besoins, son intégration ou son maintien dans un territoire construit. Un arbre adapté à son environnement, sur le plan du climat, du sol, de l’espace disponible ou encore de l’usage des lieux, connaîtra un développement harmonieux tout en nécessitant un minimum d’entretien.
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