Les jardins et vergers partagés constituent des espaces de culture collectifs où plusieurs personnes, généralement d’un même quartier, se réunissent pour cultiver légumes, fleurs, fruits, ou d’autres plantes. Ces espaces sont généralement situés dans des zones urbaines ou périurbaines et fonctionnent sur la base de la coopération et de l’entraide entre les membres. Leur gestion est collective. Les décisions relatives à l’organisation, l’animation, les choix de cultures, les modalités de suivi et d’entretien sont partagées et validées par les membres ou adhérents. Les jardins & vergers partagés FI. 29 Les avantages offerts par les jardins et vergers partagés : ⦁ social : renforcement des liens entre les habitants et entre générations (lieu de rencontre, de coopération, d’interaction et de convivialité), ⦁ environnemental : besoin de se rapprocher de la nature, de valoriser et requalifier les espaces, d'améliorer de la biodiversité, ⦁ éducatif : initiation à la production maraîchère, apprentissage des cycles de la nature et des pratiques écologiques raisonnées comme le recyclage des déchets verts et organiques, ⦁ santé : alimentation saine et de proximité (produits sains à moindre coût), développement de l’activité physique, amélioration de la santé mentale, création d’îlots de fraîcheur. Jardins et vergers partagés : de pas en pas Le choix d’installer le jardin ou le verger sur une parcelle communale simplifie les démarches administratives. Il s’agit alors de convaincre la municipalité de la fiabilité, des intentions, des objectifs, et bénéfices du projet (espace de production alimentaire, lieu pédagogique, lieu de convivialité,…). L’évaluation du terrain porte sur ses potentialités et ses limites (qualité et fertilité du sol, exposition, eau disponible, accessibilité, vulnérabilité, …). Celles : Jardin de vie. Lagord : jardins partagés insérés entre les bâtiments d’un nouveau quartier. Il convient d’identifier et de mobiliser les habitants et autres parties prenantes intéressés par le projet et de les encourager à créer une association ou un collectif pour faciliter l’organisation et la gestion du jardin. L’aménagement du jardin, du verger se veut donc participatif et organisé sous forme d’ateliers pour définir les différents espaces et leur destination (parcelles individuelles, espaces communs, zones de compostage, …). Une charte de fonctionnement fixe les règles de gestion, les responsabilités de chacun, les modalités d’utilisation du jardin et les engagements en matière de respect de l’environnement. Elle peut également indiquer des préconisations sur l’utilisation de variétés anciennes, la gestion des récoltes.
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