La Rochelle : le paillage du sol, une solution simple et abordable pour dynamiser la vie du sol. Un sol vivant est un sol fertile qui abrite de nombreux micro-organismes. Le sol comme milieu vivant fi.25 La seconde étape vise à appréhender les différentes pratiques pour améliorer les conditions de développement des végétaux dans le sol concerné : - envisager l’apport de matière organique (tourbe, compost, fumier, …) pour renforcer l’activité microbienne, améliorer sa structure et sa capacité de rétention d’eau. La mise en place d’un paillage organique (plaquettes, mulch*, feuilles mortes, …), et sa décomposition lente, favorise la production d’humus, l’enrichissement du sol et l’augmentation de sa fertilité. Dans ce cas, la valorisation des déchets verts et organiques à proximité doit être privilégiée, - le cas échéant, apporter de la terre végétale provenant d’autres sites (valorisation des terres excavées sur d’autres chantiers). Le sol au service de l’espace urbain et de ses contraintes Au-delà du simple support pour embellir les espaces, le sol peut assurer d’autres fonctionnalités au service de l’espace urbain et de ses contraintes : - dans les aménagements paysagers conçus pour collecter, retenir puis libérer les eaux pluviales, le sol participe à absorber, filtrer, épurer et transférer l’eau dans la nappe, en réduisant ainsi les risques de pollution et d’inondation, - par la reconfiguration des espaces publics (trottoirs, parkings, placettes, cours, …) aux surfaces imperméabilisées (revêtues en béton, en enrobé, …) en intégrant des matériaux drainants et des plantations, - par la renaturation de terrains anthropisés (friches, terrains vagues, délaissés, …) et potentiellement contaminés, en parcs, jardins et espaces de nature.
RkJQdWJsaXNoZXIy NzI2MjA=