Référentiel arbre et paysage

Rochefort – Jardins de la Marine : un jardin historique peut aussi être géré de manière différenciée. L’élaboration d’un plan de gestion différenciée fi. 23 Souvent, la mise en place de la gestion différenciée s’appuie sur la définition et la déclinaison de plusieurs classes d’entretien des espaces (de 3 à 5 selon les choix des communes). Chaque classe se voit affecter des objectifs de présentation et de préservation liés à son mode d’entretien, du plus soigné au plus extensif, en tenant compte des usages du site, de son esprit et de sa représentation, des composantes et des ambiances végétales. Saint-Clément-des-Baleines : l’encadrement des cheminements piétons, notamment dans les espaces naturels, permet de faciliter la régénération de la végétation. Le lien entre la conception et la gestion La gestion respectueuse des espaces et des milieux doit être prévue dès la conception des projets d’aménagement. En effet, les choix de conception vont avoir une incidence sur les modes de gestion une fois le projet réalisé. Pour cela, plusieurs questions en amont des projets se posent. Comment le site se positionne dans le maillage écologique que constituent les espaces végétalisés publics et privés situés sur la commune ? Forment-ils un réseau avec des continuités ? Où peut-on agir pour améliorer ces continuités écologiques ? La seconde interrogation porte sur le sol et sa fertilité, condition essentielle pour la pleine réussite des aménagements, leur pérennité et adaptation (voir fiche 25 : Le sol comme milieu vivant). Une autre question essentielle porte sur l’eau. Quelles sont les ressources en eau disponibles sur le site ? La mise en place d’une gestion raisonnée de l’eau d’arrosage et la maîtrise des systèmes utilisés sont les clés pour optimiser la consommation en eau (voir fiche 24 : L’eau comme ressource). Cela passe souvent par le choix d’une palette végétale plus résistante à la sécheresse et moins exigeante en eau. La connaissance et le suivi des milieux sont également à prendre en compte, avec comme objectifs leur préservation et leur enrichissement. Il s’agit notamment de protéger la biodiversité ordinaire, les espèces animales menacées et leurs habitats et de privilégier l’utilisation d’espèces végétales à intérêt écologique (plantes nectarifères, plantes à graines, …). Chives (à gauche) et La Jarrie-Audouin (à droite) : tontes différenciées préservant les milieux. Les chemins tondus en facilitent leur découverte.

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