Rapport annuel 2024

Mobilité durable : vers un maillage équilibré du territoire tages spécifiques sur l’ensemble du département. 10 cryopédomètres automatiques permettent de vérifier la profondeur de gel dans les chaussées afin d’anticiper la mise en place de barrières de dégel dans l’objectif de les préserver. Dans le cadre de la viabilité hivernale 2023-2024, 57 patrouilles ont été effectuées (371 à l’hiver 2022-2023), 9 jours ont nécessité des interventions de salage et 38 tonnes de sel ont été épandues (356 tonnes en 2022-2023). L’entretien routier fait l’objet d’une programmation pluriannuelle fondée sur des relevés de dégradations, réalisés par les agents ou par le biais d’auscultations à grand rendement pour le réseau structurant. Des travaux préparatoires permettent d’optimiser les travaux de chaussée. Les techniques « à froid » sont privilégiées pour le réseau secondaire, bien moins impactantes pour l’environnement. Le Département continue d’employer les techniques de retraitement en place des chaussées, moins génératrices de ressources et de transport. L’étude réalisée en 2024 sur la RD 728 à Nancras, donnera lieu à des travaux en 2025. Pour optimiser la politique d’entretien routier, des contrôles sont effectués dans le cadre de la mission expertise, qualité et dimensionnement par des agents du Département. En 2024, ils ont réalisé : ƒ 81 interventions sur chantiers ; ƒ 407 prélèvements de matériaux dont 123 analyses granulométriques, 255 analyses d’enrobés, 5 contrôles d’émulsion, 17 contrôles béton ; ƒ 31 avis techniques sur dossiers ingé- nierie (avant-projet, étude du projet et dossier de consultation des entreprises) ; ƒ 4 visites préalables aux programmes d’entretien. 91 stations permanentes de comptage routier permettent de caractériser le trafic sur les routes départementales, auxquelles se sont ajoutés 220 compsécurité en traverses d’agglomération et d’aménagements ponctuels de carrefour, pour atteindre une moyenne de cofinancement de 50%, en tenant compte des coefficients de solidarité introduits ; ƒ la possibilité pour les communes et intercommunalités d’effectuer des travaux sur le domaine public routier départemental dans le cadre d’un transfert de maîtrise d’ouvrage, afin de maîtriser leur calendrier d’intervention, le Département continuant d’assurer les études et le suivi des travaux ; ƒ la révision des coûts de maîtrise d’œuvre interne, en les ajustant au plus près de la prestation fournie et du coût réel pour la Collectivité. CHIFFRES CLÉS Sécurité routière et aménagement des routes 32 personnes décédées sur le réseau routier départemental dans 31 accidents dont 7 motards et 3 piétons 41 personnes décédées sur le réseau routier de Charente-Maritime (stable par rapport à 2023, après une baisse constatée par rapport à 2022) 37,5 M€ consacrés au budget routier en investissement dont : • 2,6 M€ d’aménagement d’itinéraires • 7,4 M€ d’aménagement de traverses • 1,2 M€ d’aménagement sécurité hors agglomération • 6,6 M€ d’ouvrages d’art • 14 M€ d’entretien du patrimoine routier • 0,1 M€ de travaux de réfection de chaussée avant déclassement 46 M€ marchés de travaux En 2024, 2 expérimentations ont également été réalisées dans le cadre de la mission expertise, qualité et dimensionnement : ƒ la mise en œuvre d’enrobés semitièdes (entre 85 et 95° C), avec 60% d’agrégats sur la RD 115 entre SaintSauveur d’Aunis et Le Gué d’Alleré ; ƒ l’injection d’une résine en consolidation de sol, buse des Linguettes sous la RD 137 2x2 voies, commune d’Yves ; ƒ un suivi est effectué sur les 10 chantiers expérimentaux préalablement réalisés. La construction de nouveaux ouvrages d’art est très consommatrice en émissions de CO2 notamment à cause du béton (l’un des matériaux qui émet le plus de CO2) et des volumes de terrassement qui peuvent être importants. Les normes de construction en ouvrages d’art sont très restrictives et l’utilisation de matériaux bas carbone ou recyclés est encore très limitée aujourd’hui. La meilleure solution retenue pour diminuer les émissions de CO2 et les impacts sur l’environnement à l’heure actuelle est donc de privilégier la réparation à la reconstruction (diminution des volumes de béton et de terrassement et réduction importante des risques de pollution sur le milieu naturel) ; les délais de réalisation étant plus courts, ils sont donc également moins impactant sur la faune et la flore. Ainsi en 2024, sur les 29 ouvrages présentant des désordres structurels qui auraient pu conduire à une reconstruction, 21 ont fait l’objet d’une réhabilitation et 8 seulement ont été reconstruits. Parmi les 21 réparés : ƒ 4 ouvrages métalliques ; ƒ 2 ouvrages en béton armé ; ƒ 1 buse métallique ; ƒ 14 ouvrages en maçonnerie. focus développement durable Entretien des routes Aménagement de la traversée de Villeneuve-La-Comtesse Entretien, gestion et exploitation du domaine routier Rapport annuel 2024 45 © Dept 17 © Sébastien Laval

RkJQdWJsaXNoZXIy NzI2MjA=