DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 85/486 3.2.2.1.2.2 Risque de mouvements de terrain Le risque de mouvement de terrain sur les communes de Cozes et Grézac est principalement lié au phénomène de retrait‐gonflement des argiles. Les variations de la quantité d'eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (périodes sèches) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les fondations de certains ouvrages ou bâtiments. Seul un secteur sur la partie Ouest du fuseau Nord est concerné par un risque fort de retrait‐gonflement des argiles, tel qu’illustré ci‐après. Illustration 65 : Aléa retrait‐gonflement des argiles (BRGM) 3.2.2.1.2.3 Autres mouvements de terrain Le BRGM répertorie au sein d’une base de données d’autres types de mouvements de terrain (évènements ponctuels et localisés) : glissements de terrain, coulées de boues, effondrements, éboulements, érosion des berges. Cette dernière est consultable sur les sites internet Géorisques et Infoterre. Aucun mouvement de terrain ponctuel n’est répertorié à proximité du fuseau d’étude. 3.2.2.1.2.4 Cavités souterraines La présence de cavités souterraines peut représenter un risque important pour les constructions nouvelles et existantes. L’évolution de ces cavités peut entraîner l’effondrement du toit de ces dernières et provoquer en surface une dépression, généralement de forme circulaire. D’après la base de données Géorisques, aucune cavité souterraine n’est répertoriée à proximité immédiate du fuseau d’étude. 3.2.2.1.3 Risque de tempête Le terme « tempête » est employé dès lors que le vent atteint une vitesse supérieure à 89 km/h, correspondant au degré 10 de l'échelle de Beaufort (échelle de classification des vents selon douze degrés, en fonction de leurs effets sur l'environnement). Une tempête correspond à l'évolution d'une perturbation atmosphérique, ou dépression, le long de laquelle s'affrontent deux masses d'air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau). L'essentiel des tempêtes touchant la France se forme sur l'océan Atlantique, au cours des mois d'automne et d'hiver (on parle de " tempête d'hiver "), progressant à une vitesse moyenne de l'ordre de 50 km/h et pouvant concerner une largeur atteignant 2 000 km. Impuissant face à l'occurrence du phénomène, la prévention de ses effets passe par des mesures d'ordre constructif, par la surveillance météorologique (prévision) et par l'information et l'alerte de la population. D’après le DDRM de la Charente‐Maritime, l’ensemble du département de la Charente‐Maritime est concerné par le risque tempête. Les communes proches du littoral sont cependant plus menacées par ce risque. Durant les deux dernières décennies, le territoire a souffert de plusieurs grandes tempêtes : la tempête Martin du 27 décembre 1999, la tempête de janvier 2009, et la tempête Xynthia de février 2010, qui ont été moins dévastatrices à l’intérieur des terres mais qui ont provoqué des dégâts matériels et humains considérables sur le littoral. Tracé du projet retenu
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