Etude d'impact

DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 72/486 Deux fossés traversent la commune de Grézac :  Le fossé Courant, à l’Ouest de la commune, qui s’écoule sur un axe Sud‐Nord vers la Seudre qu’il rejoint à Corme Ecluse ;  La Cozillonne qui prend naissance dans le bourg de Cozes (alimentée par la station d’épuration de Cozes) et qui rejoint la Seudre au Nord après un parcours de 7 km. Elle est rejointe en rive gauche, au niveau de la carrière de Grézac, par un écoulement intermittent, le ru de la Brousse (classé comme non cours d’eau). Illustration 57 : Le ru de la Brousse dans le secteur d’étude 3.2.1.4.3.2 Hydrologie Le fonctionnement hydrologique de la Seudre est largement lié au contexte calcaire dans lequel s'est développé son bassin. L'affleurement des couches aquifères les plus anciennes du Crétacé supérieur constitue la nappe d'accompagnement de la rivière. L'alimentation de la Seudre par cette nappe est tributaire de la variabilité saisonnière de la piézométrie. Malgré cette particularité hydrogéologique, la rivière est caractérisée par un régime pluvial. D'une façon assez schématique, sur la section en amont du barrage de Chadeniers, la Seudre capte une partie du flux souterrain lorsque la piézométrie de la nappe est élevée (hautes‐eaux) et lorsque cette dernière diminue (basses eaux), une fraction du ruissellement issue des versants alimente l'écoulement karstique. Cette relation entre la nappe d'accompagnement et le cours d'eau confère à la Seudre amont un fonctionnement intermittent. Sur la section moyenne, la cote piézométrique est toujours supérieure à celle du fond du lit. L'écoulement est permanent. Le cours d'eau en aval de l'écluse de Ribérou (pont des eaux contraires) fonctionne comme un bras de mer, avec un sens d'écoulement alterné en fonction de la marée. Le débit de la Seudre est calculé à la station de mesure de Saint‐André‐de‐Lidon, située à 17 km en amont de Saujon. A cet endroit, le bassin versant topographique recouvre une superficie de 236 km². Sur la période 1970‐ 2008, le régime est globalement unimodal avec un débit maximum en février de 1,99 m3/s et minimum en septembre de 0,15 m3/s. Le débit moyen sur 39 ans s'élève à 0,98 m3/s. Le débit de crue centennale est de 8,5 m3/s et le QMNA5 de 0,022 m3/s. Le débit maximal instantané mesuré à cette station est de 23,8 m3/s le 1er décembre 1982. La Cozillonne est un cours d’eau. Elle traverse tout d’abord le bourg de Cozes et longe ensuite la RD 114 dans un environnement de pâtures et s’écoule dans un lit naturel sur fonds sableux. Au niveau du hameau du « Roc », elle bifurque soudainement vers le Nord‐Ouest et poursuit sa course entre prairies et boisements jusqu’à la Seudre. À l’état naturel, ce ruisseau est inégalement alimenté en fonction des épisodes pluvieux. Il fait d’autre part l’objet de recharges artificielles. Il est en effet :  L’exutoire des eaux de rejet de la station d’épuration de Grézac. Le débit moyen du rejet en 2010 était de 51 m3/jour, soit environ 2 m3/h (données les plus récentes disponibles) ;  Il est rejoint par le fossé collecteur de la station d’épuration de Cozes. Le débit moyen du rejet en 2010 était de 170 m3/jour, soit environ 7 m3/h,  Il est rejoint par le fossé d’exhaure des eaux de la carrière (110 m3/h en moyenne, avec un maximum autorisé de 400 m3/h). Le cours d’eau et les différents ouvrages de franchissement (traversées de routes busées) sont largement dimensionnés pour la libre circulation des volumes d’eau sans débordement.

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