Etude d'impact

DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 24/486 2.4.2.6.2 Modalités de gestion du chantier En accord avec la DRAC, un diagnostic archéologique sera effectué en mars 2023. Le secteur d’intervention n’impactera aucune surface environnementale sensible. Comme défini précédemment, la première phase de mise en œuvre du giratoire sur la RD17 débutera en septembre 2024 par les travaux de déboisement et de dessouchage. S’ensuivront la pose des protections pour les amphibiens, le balisage des zones sensibles avant le décapage des emprises. Les travaux routiers n’interviendront qu’ensuite par la création de l’ensemble des dispositifs d’assainissement puis par la mise en œuvre de la structure de la voie. Les étapes de la phase 2 seront équivalentes à la première phase avec un début des travaux routiers en avril 2025. En parallèle de la phase 1, l’ouvrage hydraulique (OH5) pour franchir La Cozillonne sera mis en œuvre en anticipant la pose des protections pour les amphibiens et le balisage des zones sensibles avant la partie terrassement et l’installation de l’ouvrage préfabriqué. La mise en service du contournement devrait intervenir en début d’année 2026. 2.5 EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET 2.5.1 MILIEU PHYSIQUE 2.5.1.1 LE CLIMAT Les données de Météo‐France mettent en évidence que le territoire français serait touché par divers effets du changement climatique entre 2021 et 2050 (horizon proche) :  Une hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3°C ;  Une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été ;  Une diminution du nombre de jours anormalement froids en hiver. 2.5.1.2 LE RELIEF, LES SOLS ET LE SOUS‐SOL, LA RESSOURCE EN EAU Ces thématiques du milieu physique sont peu susceptibles d’évoluer. La topographie et la composition des sols (géologie) sans mise en place du projet n’ont pas vocation à changer, les échelles de temps géologiques étant particulièrement longues (millions d’années). En ce qui concerne la ressource en eau, pour les eaux superficielles, aucune évolution significative n’est à prévoir en l’absence de projet. 2.5.1.3 RISQUES NATURELS Dans la perspective du réchauffement climatique, plusieurs types de risques majeurs sont attendus :  Au travers de l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des sécheresses, le risque lié au retrait/gonflement des argiles risque de s’intensifier ;  Au travers de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes (pluies notamment), le risque d’inondation par débordement de cours d’eau, ruissellement pluvial et remontée de nappe risque de s’intensifier ;  En ce qui concerne les mouvements de terrain, l’intensification des phénomènes pluvieux peut mener à des glissements de terrain plus fréquents. Pour rappel, le projet est en partie concerné par un risque fort lié au retrait‐gonflement des argiles et par un risque de remontée de nappe. Enfin, il est localement concerné par un risque de débordement de cours d’eau (La Cozillonne).

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