MR15 Pas de modification apportée. Mesure R15 Maintenir et créer des zones refuges pour les amphibiens et les reptiles Groupes biologiques visés Amphibiens, reptiles, petits-mammifères Principe de la mesure Maintenir et créer des habitats favorables aux amphibiens et aux reptiles afin d’augmenter les capacités de refuge. Localisation À proximité des habitats d’hivernages/estivages des amphibiens cf. Carte Localisation « Mesures de réduction en phase d’exploitation » en fin de chapitre Acteurs de la mesure Maitrise d'ouvrage, maîtrise d’œuvre et coordinateur environnemental Modalités techniques Cette mesure se déclinera en deux actions principales : conserver les résidus de coupes et les souches et construire des hibernaculums. Conservation des résidus de coupes : Optimiser la résilience des milieux en créant une litière enrichie favorable aux reptiles, amphibiens ou encore certains mammifères tels que le Hérisson d’Europe. Ainsi, au cours des travaux, les résidus de coupe (copeaux et petites branches) seront disposés en limite d’emprise (autour des clôtures), préférentiellement au pied des nouvelles haies, afin de favoriser le développement de la litière. Construction d’hibernaculums : Nombre : 2 En lisière des habitats d’hivernages/estivages des amphibiens, au moins deux hibernaculums vont être construits. Huit propositions de localisation ont été réalisées par le bureau d’études BIOTOPE (cf. Carte Localisation « Mesures de réduction en phase d’exploitation »). Leur localisation sera précisée suite aux accords avec les propriétaires riverains et à la disponibilité foncière du Département. Ils seront faits d’un amas de cailloux, graviers ou briques, placé sur le sol préalablement décompacté sur 50 à 80 cm, et légèrement surcreusé. L’ensemble sera ensuite recouvert de terre et végétalisé, tout en laissant des accès au cœur du dispositif. Illustration d’un hibernaculum Planning Installation durant les travaux Coût indicatif Coût intégré aux travaux Mesures associées A02 : Accompagner chaque tranche de travaux par un coordinateur environnemental MR16 Mise à jour de la liste des espèces, ajout d’une coupe et mise à jour de la liste des esssences. Mesure R16 Réduire le risque de collision pour les chiroptères Groupes biologiques visés Grand rhinolophe, Petit rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Noctule commune, Pipistrelle de Nathusius, Grand murin, Petit murin, Murin à oreilles échancrées, Murin d’Alcathoe, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Sérotine commune, Noctule de Leisler, Minioptère de Schreibers, Murin de Daubenton, Murin de Natterer, Oreillard gris, Oreillard roux, Murin à moustaches, Murin de Bechstein, Rhinolophe euryale, Vespère de Savi Principe de la mesure Diminuer le risque de collision entre les véhicules et les chiroptères en phase exploitation Localisation Au niveau du franchissement de La Cozillonne (OH5) et à proximité cf. Carte Localisation « Mesures de réduction en phase d’exploitation » en fin de chapitre Acteurs de la mesure Maitrise d'ouvrage, maîtrise d’œuvre et coordinateur environnemental Modalités techniques L’extrémité Est du projet va venir s’implanter sur un milieu de chasse des chiroptères, risquant d’induire des collisions avec les véhicules. La Cozillonne constitue un corridor de déplacement. Ainsi pour réduire ce risque de collision il est proposé deux aménagements : La mise en place d’écrans d’occultation sur l’OH5 qui franchit la Cozillonne : Il s’agit d’installer des écrans d’occultation de 3m de haut sur les côtés de l’ouvrage. Ils inciteront les chiroptères à passer sous l’ouvrage, ou alors au-dessus mais à une hauteur suffisante pour ne pas être percutés par un véhicule ou alors emprunter un autre passage. Illustration d’écrans d’occultation sur un ouvrage La plantation d’arbres de haut-jet à croissance rapide de part et d’autre de l’OH5 : Il s’agit de renforcer le dispositif précédent d’écrans d’occultation sur l’OH5 en venant planter une rangée de grands arbres de part et d’autre du contournement à l’Ouest de l’OH5 pour venir créer de nouveaux corridors de chasse toujours dans l’optique d’éviter un survol de la route à hauteur des véhicules. Ces alignements d’arbres prendront place à une distance de 20 m de l’emprise de la voirie comme le conseille à minima le CEREMA afin de laisser le temps aux chiroptères en vol de dévier leur trajectoire ou de prendre de l’altitude. Toujours selon les préconisations du CEREMA, ces arbres seront plantés tous les 15 m. Par derrière ces arbres, le Département propose de venir planter une haie plus dense qui viendra renforcer l’effet barrière recherché et de mutualiser cette plantation de haie avec la mesure de compensation n°2 présentée plus loin dans ce dossier. Page 145
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