MR07 Rédaction reprise. Mesure R07 Limiter la propagation d’espèces végétales envahissantes et la dénaturation des milieux naturels du site Groupes biologiques visés Flore, habitats naturels Principe de la mesure Il s’agit de ne pas générer l’apparition d’espèces envahissantes sur le site ni leur extension Localisation L’ensemble des habitats naturels et semi-naturels Acteurs de la mesure Maîtrise d’œuvre et coordinateur environnemental Modalités techniques Limiter les risques d’introduction d’espèces exotiques envahissantes Afin de supprimer le risque de propagation d’espèces invasives ou envahissantes, les espèces végétales utilisées pour les aménagements paysagers seront des espèces locales. L’intégralité des surfaces à nue post-travaux (futures bermes, terre-plein) sera rapidement réensemencée par des semences d’origine locale pour limiter la reprise des espèces exotiques envahissantes. Pour mener à bien cette action, le Département est en train d’établir une convention de partenariat avec le CREN Poitou-Charentes pour que ce dernier apporte son expertise en matière de revégétalisation et de gestion avec des graines d’origine locale. Ainsi celui-ci fournirait la semence et effectuerait l’ensemencement via sa méthode PictaGraine. Le Département tiendra à disposition de la DREAL Nouvelle-Aquitaine cette convention dès que celle-ci aura été signée par les deux parties. Limiter les risques d’extension d’espèces envahissantes déjà présentes sur ou à proximité immédiate de l’emprise travaux Lors des inventaires, deux espèces envahissantes ont été recensées. Un foyer de Robinier faux-acacia a été identifié à proximité de l’emprise travaux à côté de la station de traitement des eaux usées de Grézac. Il sera veillé à ce que celui-ci ne se propage pas sur le domaine public départemental auquel cas il sera traité de la manière suivante : Coupe, dessouchage, arrachage des rejets Évacuation sécurisée (camions bâchés) de tous les résidus vers un centre d’incinération ou de méthanisation Si les terres étaient excavées sur la zone du foyer, pas d’export à l’extérieur du chantier pour d’autres terrassements, mais un réemploi sur place ou une mise en décharge à défaut. La Sporobole tenace a été repérée sur les bermes des routes et des chemins. Les préconisations suivantes seront prises : Ensemencer dès la fin des terrassements les zones à nue destinées à être enherbées (bermes..) avec des semences d’origine locale (PictaGraine) pour limiter la reprise de la Sporoble tenace. Un suivi de la recolonisation éventuelle du site par des espèces exotiques envahissantes sera réalisé par un coordinateur environnemental pendant (cf. Mesure A02) et après les travaux sur une durée minimale de 4 ans (MS01). En cas d'observation, ces espèces seront éradiquées selon les recommandations du coordinateur environnemental et il sera veillé à ce qu’il n’y ait pas de repousse l'année suivante. Planning Durant toute la période des travaux Coût indicatif Coût intégré aux travaux Mesures associées A02 : Accompagner chaque tranche de travaux par un coordinateur environnemental MR08 Rédaction reprise. Mesure R08 Limiter l’impact du déboisement et du défrichement sur les espèces de chauves-souris arboricoles et de coléoptères saproxyliques Groupes biologiques visés Chauves-souris arboricoles et coléoptères saproxyliques Principes de la mesure Limiter le risque de destruction d’individus de chauves-souris et de coléoptères saproxyliques lors de l’abattage d’arbres sur l’emprise chantier Localisation Les arbres seront localisés et balisés en phase de préparation de chantier (ME02). Acteurs de la mesure Maitrise d’ouvrage, entreprise d’élagage et d’abattage d’arbres Coordinateur environnemental en charge du suivi de chantier Modalités techniques Afin de faciliter les opérations de déboisement et de limiter le risque de destruction d’individus d’espèces protégées, un écologue interviendra en amont des travaux d’abattage des arbres et encadrera leur réalisation. Il commencera par : - contrôler les arbres avant abattage - constater la présence de cavités - constater la présence, des traces de présence ou l’absence des chiroptères et du Grand Capricorne - sécuriser les cavités non occupées à l’issue du premier contrôle (obturation des entrées de cavités) et enfin, il sécurisera les cavités à l’issue de la sortie des chiroptères ou accompagnera la mesure de dépôt des arbres. Ainsi préalablement à l’abattage, l’intervention de l’écologue aura permis de repérer les arbres à enjeux faunistiques qu’il aura marqué à l’aide d’une bombe de chantier selon un code couleur.Ce marquage sera expliqué à l’entreprise en charge de l’abattage et il lui sera expliqué les conséquences et le protocole d’abattage qui en découlera. Pour les arbres dont l’absence d’individus est confirmée, l’abattage pourra être réalisé sans précaution particulière. A partir du moment où des arbres auraient été repérés comme à enjeux pour les chiroptères ou le Grand capricorne, l’écologue sera présent. Il veillera à ce que les arbres identifiés soient bien coupés en dernier (en effet le dérangement provoqué par les travaux pourra inciter les éventuelles chauves-souris présentes dans ces arbres à changer de gîtes) et selon le protocole strict d’abattage suivant : Journée 1 : - Étape 1 : Couper et débroussailler l’ensemble de la strate arborée et arbustive autour des arbres en question. - Étape 2 : Couper les branches basses des arbres à enjeux (sauf celles présentant des cavités ou des fissures) afin de créer des vibrations durant la journée dans l’arbre concerné et modifier la structure de ce dernier. - Étape 3 : Enlever un maximum de lierre sur les arbres à enjeux. Ces trois étapes vont modifier les conditions climatiques locales (température et humidité) et créer du dérangement incitant donc les chauves-souris à fuir cette zone forestière une fois la nuit tombée. Après minimum deux nuits écoulées après les trois étapes précédentes : - Étape 4 : Couper les arbres à enjeu en les accompagnant, si possible, dans leur chute. Les positionner en limite d’emprise, dans la partie boisée et de manière à ce qu’ils soient légèrement surélevés en faisant reposer l’une des extrêmités sur une souche, une branche coupée ou autre. Veiller à ce que les cavités (fissures, trous de pics, fentes, etc.) soient tournées vers le haut pour permettre la fuite des individus. Après deux jours et deux nuits minimums écoulés suite à l’abattage : - Étape 5 : Débiter les arbres abattus en laissant sur place les sections présentant des indices Page 137
RkJQdWJsaXNoZXIy NzI2MjA=