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Un effort important a été réalisé en Charente-Maritime ces dernières
annéesenmatièredecréationdeplacesenservicesspécialisés intervenant
àdomicile (soit+126placesdeSAVSetSAMSAHdepuis5ans).Parailleurs,
la couverture du département en structures purement sanitaires est, soit
conforme à lamoyenne régionale (commepour les services d’HADou les
SSIADPH), soitsupérieureàcettemoyenne (notammentpour lesmédecins
généralistes). Le tauxd’équipement de laCharente-Maritimeenplaces en
structures intervenant à domicile apparaît donc comme satisfaisant par
rapportàd’autresdépartements.
Pour autant, lemaintien à domiciledes personnes handicapées nécessite
l’intervention de nombreux acteurs qui participent à l’accompagnement
à la vie autonome (SAAD, SAVS) ou encore à l’accompagnementmédical
(SAMSAH, SSIAD PH, services d’HAD…). Un des enjeux actuel est donc
d’assurerunecoordinationentrecesdifférentsacteurs,aussibiendusecteur
social etmédico-social que du secteur sanitaire, intervenant autour de la
personnehandicapéeàdomicile. Ilestaussi importantdedéfinirclairement
le rôleet lamissiondechacundecesservicespar rapportauxbesoinsde la
personnehandicapéeaccompagnée.
On constateégalement que l’interventiond’unaidant familial est souvent
indispensable pour permettre le maintien à domicile de la personne
handicapée. Il estdoncnécessairedeprévoirdesdispositifsdesoutienaux
aidantspourque lemaintienàdomicileait lieudansdebonnesconditions.
Enfin, la problématique du vieillissement des aidants existe également
en Charente-Maritime. Ce vieillissement peut entraîner une incapacité
de l’aidant à assurer l’accompagnement de la personne handicapée. Des
solutions doivent être envisagées et développées pour les personnes
handicapéesse trouvantdansce typedesituation.
certaines personnes handicapées soient accompagnées par des SSIAD
pour personnes âgées à défaut de places en SSIAD pour personnes
handicapées. Or, le personnel des SSIAD pour personnes âgées n’est
pas formé pour accompagner des personnes handicapées. Enfin, elles
déplorent le manque d’harmonisation dans les différentes pratiques
desSAVS.
Plus généralement, les personnes questionnées ont souligné lemanque
de coordination entre les différents intervenants à domicile (SAAD,
SSIAD, HAD, SAVS, SAMSAH, emploi direct…) et lemanque de solutions
d’accompagnement en urgence (par exemple pour les personnes
handicapéessortantd’hospitalisation, lorsd’unaccident familial...).
