Transport aérien en Charente-Maritime

58 LE MARCHÉ DU TRANSPORT AÉRIEN AUJOURD’HUI Aujourd’hui, un avion qui vole consomme 40 % de moins que dans les années 90. Aucun autre mode n’a autant progressé dans la réduction de sa consommation. Les dernières générations ont encore des gains énergétiques de 15-20 %. L’objectif demain est au contraire d’accélérer la recherche pour que les premières technologies puissent permettre de concilier la mobilité avec le respect de l’environnement. Quant au bruit, un avion fait quatre fois moins de bruit que dans les années 60. Lorsque nous avons ouvert à La Rochelle, c’étaient des Boeing 737-200 qui généraient beaucoup plus de nuisance par rapport au voisinage lorsqu’ils décollaient qu’aujourd’hui des avions de dernière génération. Il faut tenir compte de ces progrès technologiques et, entre 2000 et 2017, le nombre de passagers a augmenté de 54 % mais l’émission de CO 2 par passager a diminué, dans le même temps, de 26 %. Je terminerai sur l’aéroport local de La Rochelle. Il faut simplement rappeler, pour ceux qui ne le savent pas, que nous poursuivons le développement avec l’ouverture de Marseille et de Nice. Lorsque j’entends ces derniers jours dire qu’il faudrait supprimer les vols intérieurs en France, je voudrais que l’onme dise comment on va se rendre àMarseille et à Nice aujourd’hui. Demain, l’avion peut permettre à des entreprises mais également à du tourisme affinitaire de relier Marseille et Nice en un peu plus d’une heure. Cela participe de la connectivité de notre région et nous irons toujours dans ce sens-là. > Didier QUENTIN e ne reviens pas sur la privatisation d’ADP. Je voudrais demander au Président JUIN, qui a abondamment parlé des taxes innombrables : avons-nous toute la transparence souhaitable et souhaitée sur l’affectation de ces taxes ? >Thomas JUIN est plus à la DGAC d’y répondre. Si nous prenons la première d’entre elles, c’est-à-dire la taxe que nous appelons la taxe d’aéroport, qui finance la sécurité-sûreté, les compagnies aériennes perçoivent ces taxes avec les passagers qui paient le billet d’avion et les reversent à la DGAC. Ensuite, il y a une affectation extrêmement précise par aéroport, en fonction des lignes qui ont été enregistrées sur votre aéroport et des calculs très précis pour affecter les sommes perçues par la DGAC auprès des compagnies aériennes pour les reverser aux aéroports. Il y a un croisement entre le nombre de passagers par statistiques que J C'

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