Transport aérien en Charente-Maritime
45 > Michel SABATIER - Vice-Président de l’Agglomération en charge des relations internationales. il y a une chose dont je suis convaincu, c’est que, pour développer le rayonnement international de notre territoire, l’avion est beaucoup plus efficace que le TGV. Notre aéroport a une particularité, c’est qu’il est ouvert essentiellement sur des lignes britanniques, probablement parce que nous avons été très longtemps réactifs à des offres britanniques extrêmement offensives qui ont été les pionniers dubas coût, que ce soient des Irlandais ou des Anglais et qui cherchaient des points de chute appréciés par les touristes britanniques. La Rochelle fait partie traditionnellement de ces points de chute. Est-ce que la reprise en main de l’aéroport de La Rochelle-Île de Ré est le signal d’une reprise en main de notre politique de rayonnement international pour ne pas la laisser entièrement à l’offensive de telle ou telle compagnie à bas coût, ce qui permettrait de compenser un déficit grave de notre tourisme. Il suffit de se promener dans les rues de La Rochelle. 4 millions de touristes : la proportion d’étrangers est extrêmement faible et essentiellement constituée de Britanniques et de quelques autres Européens de proximité qui viennent en train ou en voiture, mais la plupart des Britanniques viennent en avion. Nous avons voté une stratégie du développement touristique de l’agglomération ambitieuse où nous mentionnons que nous avons ciblé des populations qui sont des touristes naturels, potentiels, dans les pays riverains : l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, etc. mais ce genre de stratégie est, me semble-t-il, parfaitement irréalisable, en tout cas à ce niveau d’ambitions, si nous ne sommes pas capables nous-mêmes d’avoir une politique de création de lignes, si tant est que ce soit techniquement possible, vers ces pays. Je pense notamment vers l’Europe du Nord, la Scandinavie, l’Allemagne, etc. Je voudrais savoir si nous pouvons être en mode proactif vers ces pays et un peu moins réactif vis-à-vis des Britanniques qui sont très offensifs. > Dominique BUSSEREAU l est vrai qu’il n’y a que 16 % de touristes étrangers qui viennent en Charente- Maritime, ce qui n’est pas beaucoup. Au niveau du Département, nous nous appuyons sur Charentes-Tourisme, qui est l’outil commun des deux Départements Charentais en matière touristique, et nous souhaitons travailler avec la Nouvelle- Aquitaine à développer des marchés nouveaux : des touristes russes peu présents, le touriste chinoisqui engénéral s’arrêteauxChâteauxde laLoiredansun tour d’Europe qui comprend huit jours, dont quatre heures aux Galeries Lafayette et une demi-heure au Louvre. Nous sommes en train de travailler avec SylvieMARCILLY, ici présente, sur ce S' I
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