Transport aérien en Charente-Maritime
40 Je terminerai sur un aspect plus prospectif. J’ai commencé en rappelant le développement des compagnies à bas coût ces dernières années. Cela devrait se poursuivre de plus en plus sur du low-cost long courrier. Pour l’instant, nous sentons que le modèle n’est pas encore solide puisqu’il y a des compagnies low-cost long courrier qui ne vont pas très bien. C’est difficile de dire si réellement ça va aller vite ou pas, mais je pense que c’est un axe de développement qui va se poursuivre. Il y a des compagnies comme Norwegian, Level, des compagnies étrangères mais aussi des compagnies françaises XL Airways, Frenchbee qui se développent sur ces créneaux. Il y a aussi des compagnies classiques qui développent au sein de leur groupe une branche low-cost long courrier. Nous sentons que c’est un secteur qui va se développer à l’avenir. Ce déploiement, cette progression s’accompagne de l’utilisation de nouveaux types d’avions, les avions moyens porteurs, de taille intermédiaire entre les petits et les gros porteurs. Habituellement pour du long courrier, ce sont des gros porteurs, des avions de plus de 300 places. Nous voyons maintenant des avions moyens porteurs à longs rayons d’actions qui sont mis en ligne. Par exemple, les A 321 NEO Long range qui permettent, avec une capacité de 200 passagers environ, de parcourir de très longues distances et qui permettent d’exploiter sur le plan économique une ligne long courrier. L’utilisation de ce nouveau type d’avions va aussi, à l’avenir, permettre de développer plus de liaisons au départ de villes métropoles régionales européennes plutôt de la Côte Ouest européenne vers la Côte Est des États-Unis ou le Canada. Nous devrions avoir également des opportunités, peut-être pas pour un aéroport comme La Rochelle, mais au départ de Bordeaux. Cela veut dire que, pour les territoires autour, ce sont aussi des perspectives d’avoir peut-être un tourisme supplémentaire en provenance d’autres régions du Monde. Je vous remercie. LA STRATÉGIE NATIONALE DU TRANSPORT AÉRIEN > Daniel SIRGUEY - Commune de Saint-Froult uelques remarques. Justeun rappel encequi concerne l’utilisationdes avions par rapport aux trains. Il ne faut pas oublier que, pour la même masse transportée, c’est 30 à 40 fois plus d’énergie pour l’avion que pour le train. Vous avez parlé de la compensation carbone. C’est bien mais ce n’est pas très vertueux parce qu’en fait c’est un peu le principe des vases communicants. Ceux qui polluent beaucoup vont payer et cela va s’équilibrer. D’un point de vue environnemental global, ce n’est pas la solution. Il est vrai que nous ne pouvons pas nous passer de l’avion pour certains trajets. Si nous regardons la pollution que cela entraîne, c’est unmoyen de transport qui est très polluant et qui le sera d’autant plus si nous continuons. Q
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