Transport aérien en Charente-Maritime

12 Nous avons la chance d’être dans un secteur d’activités dynamique, à l’exception d’un accident tous les dix ans, qui nous fait marquer un coup d’arrêt pendant douze à dix-huit mois, qu’il s’agisse d’un acte terroriste, d’une crise sanitaire ou d’une crise économique. Lorsque vous regardez les chiffres dans la durée, nous avons une activité, même en France car ce n’est pas la France où le trafic croît le plus, qui croît de 3 à 4 % de manière extrêmement régulière. C’est une chance car c’est de la création de richesses et d’activités. Mais cela peut être aussi une malédiction à l’aune des préoccupations de nos concitoyens et de leurs associations concernant le réchauffement climatique, le développement durable, etc. Cette croissance peut être un handicap puisque le transport aérien est censé générer de plus en plus de nuisances. Ce qui est intéressant à signaler c’est que le nombre de passagers est en croissance constante, or le nombre de mouvements, ce que nous appelons les mouvements d’aéronefs, c’est-à-dire le nombre d’avions qui se posent ou qui redécollent des aéroports français, est relativement stable. Il n’y a pas une augmentation du trafic aérien en France sur ces dix ou quinze dernières années. C’est très important puisque c’est l’aéronef qui crée la nuisance et des besoins essentiels de capacité. LA COMPÉTITIVITÉ DES AÉROPORTS FRANÇAIS