DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 340/486 Illustration 327 : Concentration moyenne annuelle et concentration de pointe, après traitement, par polluants pour le giratoire RD730 Les concentrations ci‐avant ont été obtenues après passage des eaux ruisselées sur la chaussée au sein des fossés puis des bassins tampons et après séjour au sein de ceux‐ci. Les résultats de cette évaluation montrent au global que : La mise en œuvre d’une décantation des eaux de chaussées permet une maîtrise de l’apport en pollution vers les eaux superficielles et souterraines ; L’impact moyen annuel est plus faible que l’impact d’un épisode orageux. Il est à noter que les premiers centimètres de sol joueront également un rôle épurateur avant que les eaux pluviales ne rejoignent les nappes d’eau souterraine. Gestion d’une pollution accidentelle En cas de pollution accidentelle, les eaux polluées pourront être contenues au sein du bassin tampon. Lors d’une pollution accidentelle, cet ouvrage permet de « piéger » les polluants. L’ouvrage de sortie du bassin comprendra une cloison siphoïde et une vanne pour pouvoir confiner une pollution accidentelle. Les bassins intègrent notamment un volume mort. Les mesures prises pour gérer une pollution accidentelle sont décrites au chapitre 3.5.3.2.4 Moyens de suivi et de surveillance et moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident. Ainsi, toutes les mesures seront prises pour éviter la propagation d’une pollution. 3.5.3.2.2.2 Impacts qualitatifs sur les eaux souterraines et mesures associées En phase travaux Impacts Les sources de pollutions des eaux souterraines peuvent être directes et indirectes, via les eaux de surfaces. Le rabattement des nappes phréatiques, c’est‐à‐dire leur abaissement temporaire pour la réalisation de travaux divers, peut être une source de pollution. Les pollutions de surfaces peuvent se diffuser en profondeur par divers contacts lors de l’opération de rabattement, notamment avec les engins de chantier ou les eaux de ruissellement, et polluer les nappes sous‐ jacentes. De plus, les pollutions peuvent ensuite se diffuser d’une masse d’eau souterraine à une autre. Par ailleurs, la qualité des eaux souterraines peut être indirectement impactée par des eaux superficielles polluées. De plus, la vulnérabilité des nappes aux pollutions au droit du projet est majoritairement faible à moyenne. Elle est cependant forte au droit du croisement RD17/ route du Bois des Etourneaux. Pour rappel, le projet n’est pas compris dans un périmètre de protection de captage AEP. De plus, il n’aura aucun lien avec la nappe à usage d’alimentation en eau potable. Des mesures sont donc à prévoir en phase travaux. Mesures de réduction Les mesures présentées précédemment concernant la qualité des eaux superficielles permettront de limiter le risque d’atteinte des eaux souterraines (voir chapitre 3.5.3.2.2.1. Impacts qualitatifs sur les eaux superficielles et mesures associées). En phase exploitation Impacts Les incidences énumérées en phase exploitation pour les eaux superficielles sont valables pour les eaux souterraines. Par ailleurs, le fond des fossés et le toit de la nappe seront séparés de plus d’1 m, permettant ainsi une dépollution des eaux avant que celles‐ci n’atteignent la nappe. Mesures de réduction Les mesures présentées précédemment concernant la qualité des eaux superficielles permettront de limiter le risque d’atteinte des eaux souterraines (voir chapitre 3.5.3.2.2.1 – Impacts qualitatifs sur les eaux superficielles et mesures associées).
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