Etude d'impact

DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 334/486  Mesures spécifiques liées à la voie provisoire réalisée dans le cadre des travaux du giratoire de la RD730 ‐ Gestion des eaux de la voie provisoire La surface imperméabilisée totale de la voie provisoire était de 4 589 m², mais elle réutilisait une proportion non négligeable de voirie existante : 1 986 m², soit plus de 40% de la surface totale imperméabilisée pour le tracé de la voie provisoire. Les mesures de gestion de chantier suivantes ont permis de limiter l’impact qualitatif du chantier sur la ressource en eau :  Le rétablissement des fossés actuels a été effectué lors de la réalisation de la voirie provisoire, au démarrage des travaux ;  Les eaux de ruissellement de la plateforme de la voie provisoire ont été recueillies dans des fossés trapézoïdaux situés de part et d’autre de cette voie. Ces fossés étaient connectés aux fossés existants de part et d’autre de la voie provisoire, ce qui assurera le maintien des écoulements existants. Au droit du raccordement sur la RD730 Ouest, un busage du fossé Nord de la voie provisoire était prévu pour rejoindre le fossé Sud, qui se raccorderait sur le fossé existant plus à l’Ouest ;  Des boudins ont été mis en place en extrémité des fossés provisoires avant raccordement sur les fossés existants pour éviter la venue de fines dans les réseaux existants. ‐ Remise en état des emprises La voie provisoire mise en place a été retirée immédiatement après la mise en service du giratoire.  En phase exploitation  Impacts Le rejet direct des eaux pluviales de la plateforme routière vers le milieu naturel est susceptible de véhiculer une pollution non négligeable. A ces phénomènes peut être rajouté :  Le risque de pollution accidentelle lié à la circulation de véhicules supplémentaires sur le site d’implantation du projet (déversement de matières dangereuses par exemple) ;  La pollution saline via l’épandage de sels de déverglaçage pour l’entretien hivernal de la chaussée.  La pollution chronique En phase exploitation, les impacts sur les eaux de surface sont principalement liés à la circulation des véhicules sur la voie et à l’usure de la chaussée. La pollution chronique est véhiculée par les eaux de ruissellement lessivant la chaussée. Elle est surtout liée au trafic : elle se caractérise par l'émission de poussières et de particules fines. Les eaux de ruissellements se chargent en particules issus des pneus, hydrocarbures, des plaquettes de frein, des huiles de vidanges, des émissions des moteurs à échappement et toute autres substances issues de l’usures des véhicules et de la chaussée. Ainsi, des mesures sont nécessaires.  La pollution saisonnière Pour l’essentiel, elle provient de l'épandage des sels de déverglaçage (chlorure de sodium et de calcium) sur la chaussée et l’utilisation des produits phytosanitaires d’entretien. Le climat de la Charente‐Maritime nécessite très rarement l’entretien hivernal des routes par le Département. Ainsi, aucune mesure n’est nécessaire.  La pollution accidentelle Les risques de pollutions accidentelles sont liés aux déversements accidentels de substances ou de matériaux toxiques voire dangereux (hydrocarbures, huile, autres matières dangereuses etc.) suite à un accident de la route, renversement de véhicules ou fuites. Ces rejets sont a priori ponctuels mais peuvent s’avérer très nocifs pour les milieux, en fonction de la quantité de substance déversée mais aussi du milieu susceptible d’être atteint. Des mesures sont donc à prévoir en phase exploitation. La sécurisation du carrefour doit permettre de diminuer le nombre et la gravité des accidents et donc, par conséquent, le risque de pollution accidentelle. Le projet améliorera significativement la situation actuelle.  Mesures de réduction  Gestion qualitative des eaux pluviales  Giratoire RD730 Le système de gestion des eaux pluviales mis en place permet de recueillir les eaux de la plateforme routière. Les eaux de ruissellement de chaussée sont majoritairement recueillies au droit du giratoire dans des regards avaloirs munis d’une décantation puis dirigées à l’aide de canalisations vers des fossés trapézoïdaux de largeur 1,50 m (au minimum). Les extrémités des canalisations au droit des débouchés dans les fossés sont équipées de barreaudages (amovibles pour permettre le nettoyage) permettant l’écoulement des effluents tout en retenant les éléments flottants. De même, les canalisations de rétablissement des fossés (traversées de voiries) sont également équipées à l’aval de barreaudages dans ce même but. Une partie des eaux pluviales de la RD730 ruisselle directement sur la chaussée en direction des fossés trapézoïdaux existants de part et d’autre de la voirie. Un décanteur déshuileur, dégrilleur est installé à l’entrée de chaque fossé. Ces eaux pluviales se rejettent dans des noues de rétention / infiltration cloisonnées situées de part et d’autre de la RD730 Ouest. Les eaux s’écoulant dans les noues aux abords de la RD730 sont progressivement infiltrées dans le sol, et dépolluées par décantation et filtration dans le sol (notamment via les végétaux). Ainsi, l’infiltration se fait au plus près du projet. Une procédure d’intervention en cas de pollution accidentelle a été mise en œuvre (voir chapitre 3.5.3.2.4. Moyens de suivi et de surveillance, et moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident).

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