DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 326/486 Illustration 302 : Localisation des piézomètres (GEOTEC, dossier de déclaration, juillet 2021) Dans des cas très sporadiques (passages de canalisations profondes ou assèchement de tranchées suite à un évènement pluvieux intense), des pompages pourraient générer un impact sur la nappe d’eau souterraine. Des mesures seront prévues si nécessaire en phase travaux. Mesures de réduction En cas de risque d’interaction avéré avec la nappe durant les travaux, les mesures suivantes seront mises en place. Période de terrassement Les terrassements seront réalisés dans la mesure du possible en période de basses eaux afin de minimiser le recours à d’éventuels dispositifs de rabattement de la nappe. Le phasage du chantier prendra en compte cette contrainte. De plus, aucun terrassement ne sera réalisé en cas de forte pluie. Pompages provisoires La grande majorité des travaux sont prévus pour être réalisés soit à un niveau quasi identique du terrain naturel actuel, soit en remblais. Il n’est pas prévu de décaissement majeur mettant la nappe à l’affleurement. Il est a noté de plus que l’étude géotechnique n’a pas mis en évidence de présence d’eau souterraine jusqu’à une profondeur de 2,60 m sous le niveau du terrain naturel. Le maître d’ouvrage évoque néanmoins la possibilité à avoir recours à des pompages pour des cas très sporadiques soit pour des passages de canalisations profondes, soit pour des asséchements de tranchées suite à un évènement pluvieux intense. Les débits associés seront faibles car ils seront liés au faible volume de tranchée à assécher. Il est donc impossible de définir en amont des travaux les localisations des secteurs nécessitant éventuellement un pompage. Toutefois, en cas de pompage, le volume pompé se limitera au volume nécessaire à la mise à sec des fonds de fouille et restera inférieur à 8 m3/h (seuil de déclaration de la rubrique loi sur l’eau 1.3.1.0 imposé par la Zone de Répartition des Eaux (ZRE)). Afin de limiter la quantité de substances non dissoutes à traiter, des mesures seront prises pour éviter de pomper directement en fond de fouille : Favoriser autant que possible la décantation en fond de fouille pour obtenir une eau claire en surface ; Surélever la crépine (avec des flotteurs par exemple) ou l’enterrer (dans un trou recouvert de graviers, dans une structure métallique ou béton fermée sur la partie basse). Illustration 303 : Exemple de pompe enfouie dans les graviers en fond de fouille ou posée dans une structure métallique entourée de galets afin de diminuer le pompage de MES à la source Afin de permettre un retour rapide des eaux superficielles par infiltration, les eaux de fond de fouille pompées seront épandues sur des terrains situés à proximité immédiate des travaux (fossés végétalisés, boisements et prairies. Aucun rejet direct ne sera effectué dans les cours d’eau. Les points de rejet recherchés en priorité sont les fossés existants et les milieux bien végétalisés comme les boisements, taillis ou prairie (rôle d’éponge et de filtre naturel). L’épandage sur les cultures et les terrains mis à nu (sans végétation) sera évité, car il peut être à l’origine de phénomène important de ruissellement, d’érosion des sols et d’un entrainement de fines vers les cours d’eau et/ou le colmatage de milieux humides. L’objectif est de favoriser au maximum la décantation et l’infiltration. Dans certains cas où l’épandage en culture est inévitable, des protections supplémentaires sont aménagées (filtres, géotextiles ou fosses de décantation) et renforcées d’une surveillance continue des écoulements. Le choix des points d’épandage sera effectué avant le démarrage de l’opération nécessitant un pompage, par les chefs d’équipe et les écologues du chantier. Les points de rejet sont systématiquement aménagés d’un dispositif
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