DEPARTEMENT DE LA CHARENTE‐MARITIME PROJET DE CONTOURNEMENT NORD DE COZES DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE PARTIE 2 : ETUDE D’IMPACT 325/486 Mesures en cas de crue ou d’évènement exceptionnel Un évènement pluvieux exceptionnel peut être assimilé à un évènement d’occurrence 100 ans (Q100). Les calculs de dimensionnement des ouvrages de collecte et de rétention des eaux de ruissellement de la plateforme routière ont été réalisés pour un événement d’occurrence 10 ans. En cas d’évènement pluvieux exceptionnel (100 ans), une surverse est présente dans les ouvrages de sortie présenté ci‐avant. Dans un premier temps c’est le fossé de restitution qui va se mettre en charge puis les ouvrages de rétention. Pour les bassins 2 et 3, le champ d’expansion correspondra à l’emprise de la zone humide située entre le bassin et le ru de la Brousse. Pour le bassin 1, ce sera la zone du champ entre le fossé de restitution, le fossé exutoire et la voie ferrée qui sera sollicitée. Enfin, pour le bassin 4 c’est toute la zone en triangle entre les deux voies que l’on crée (RD114, contournement, et limite de la carrière) qui va se mettre en charge. Les ouvrages précédemment cités sont localisés en point bas et n’aggraveront pas le risque d’inondation puisqu’aucune habitation (ou autre bâtiment) n’est localisée à proximité de ces derniers. 3.5.3.2.1.2 Impacts quantitatifs sur les eaux souterraines et mesures associées En phase travaux Impacts Utilisation de l’eau Les phases de travaux peuvent générer des besoins en eau, essentiellement liés à l’arrosage des terres mises à nue pour limiter l’envol de poussières et assurer un meilleur compactage mais aussi pour alimenter les centrales de fabrications et les aires de nettoyage. L’approvisionnement en eau du chantier peut provenir : De pompages dans un cours d’eau ; De forages dans une nappe souterraine ; De la récupération dans des bassins ou retenues collinaires ; D’achat d’eau à un syndicat ou un particulier ; D’acheminement d’une ou plusieurs citernes. Les pompages dans les cours d’eau voire dans une nappe souterraine peuvent s’avérer impactant, en particulier en période de basses eaux. L’approvisionnement en eau du chantier s’effectuera par le biais de citernes. Ainsi, aucun pompage ne sera réalisé dans la nappe pour les besoins en eau du chantier. Aucune mesure n’est nécessaire. Obstacle à l’écoulement Lors d’un chantier, les travaux de terrassements sont susceptibles d’interagir avec les nappes d’eau souterraine en présence. Des terrassements de faibles profondeurs seront effectués dans le cadre du projet (hors bassins tampons ‐ profondeur maximale atteinte de 1,35 m). En effet, le projet ne nécessite pas de fondations profondes et est calé au plus près du terrain naturel. Concernant les déblais générés dans le cadre de la réalisation des bassins tampons, la profondeur maximale atteinte pour chacun de ces bassins est la suivante : 1,80 m pour le bassin n°1 ; 2 m pour le bassin n°2 ; 2,20 m pour le bassin n°3 ; 2,50 m pour le bassin n°4. L’étude géotechnique réalisée en 2016 (G2 AVP) dans le cadre du projet de contournement Nord de Cozes n’a pas mis en évidence de présence d’eau dans les sondages ponctuels effectués (profondeur atteinte de 3 m au maximum, sondages réalisés en juillet et août correspondant à une période de basses eaux). Ces relevés ne permettent toutefois pas de préciser l’amplitude des variations du niveau d’eau qui peut remonter fortement en période pluvieuse. Par ailleurs, le BRGM identifie un risque de remontée de nappe dans les structures enterrées de type caves sur le secteur d’implantation de l’ouvrage hydraulique OH5. Quatre piézomètres ont été réalisés au droit du projet. Les niveaux d’eau relevés indiquent les résultats suivants : Présence de la nappe entre environ 3 et 5 m de profondeur (avec toutefois une valeur minimale de 3,27 m au droit du PZ4 et de 2,60 m pour le PZ3) ; Seuls 3 relevés au droit du PZ2 font état de présence d’eau (juin 2021 et janvier 2022).
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